Le film de la semaine est La cité des morts, un film que j’ai bien aimé, mais qui m’a causé un peu de confusion… Frissons TV le présentait comme un film de 1998, avec ce résumé: «Un médecin légiste aide une collègue à résoudre le mystère entourant une série de décès suspects dans un foyer pour personnes âgées.»
Le film commence avec une scène où une sorcière se fait brûler sur un bûcher après avoir lancé une malédiction à son village, et le tout est en noir et blanc. Je me suis dit, ok… il me semble que ça ne marche pas vraiment avec le résumé du film, mais coudonc! On va voir…
Après ça, en voyant Christopher Lee, je me suis dit que c’était impossible que ce film ait été tourné en 1998, parce qu’il devait être beaucoup plus vieux que ça à ce moment-là! Finalement, il a dû y avoir une erreur quelque part dans la programmation, parce que le film est sorti en 1960, et il n’a absolument rien à voir avec un médecin légiste, ni avec un foyer pour personnes âgées!
Une fois ce mystère éclairci, j’ai pu apprécier le film pour ce qu’il était réellement… C’est l’histoire d’un village qui a été maudit par une sorcière ayant fait un pacte avec le diable, pour avoir la vie éternelle. Quelques centaines d’années plus tard, la sorcière et les villageois profitent des rares visites des gens venant de l’extérieur pour les sacrifier sur un autel.
Il y a donc, dans ce film, tout ce qu’il faut pour s’amuser: un village sinistre où c’est toujours noir et brumeux, des villageois inquiétants qui dévisagent les étrangers, un fantôme/sorcier qui se fait donner des lifts en auto, un vieil homme à l’air un peu fou qui avertit les gens du danger mais que personne ne prend au sérieux, Christopher Lee qui porte une robe noire avec un capuchon, et un gars à moitié mort qui réussit à brûler des sorciers maléfiques en les menaçant avec une croix géante.
Ma mère me demande parfois si je fais des cauchemars, vu que je regarde beaucoup de films d’horreur… Je dois dire que ça ne m’arrive pas vraiment de faire des rêves en lien avec ce que je regarde.
Mais ça ne veut pas dire que je ne fais jamais de cauchemars… Hier soir, j’ai vu un immense mille-pattes dans le corridor, juste après avoir vu une araignée géante dans mon bain. C’était la première fois, depuis que j’habite dans cet appartement, que je voyais un mille-pattes, et j’espère vraiment ne plus jamais en voir. C’est une perspective qui me fait beaucoup plus peur que n’importe quoi que j’ai pu voir dans un film!
Tellement, que j’ai passé la nuit à rêver qu’il y avait des bibittes grouillantes partout, et même, une énorme araignée veuve noire dans mon aquarium…
La morale de cette histoire est que la réalité est souvent bien pire que les films!