Extrait de l’histoire d’Henry

Aujourd’hui, 13 mai 2023, je célèbre le premier anniversaire de début d’écriture de l’histoire d’Henry!

En un an de travail, j’ai écrit 20 chapitres, et le 21e est presque terminé. Je suis fière de moi, et surtout, je suis toujours aussi enthousiaste qu’au début de cette belle aventure!

Pour célébrer, je vous offre aujourd’hui un petit extrait de l’histoire. Pour vous mettre en contexte, Anders et Benedict, deux personnages que je vous ai présentés récemment pour mon Répertoire des personnages, cherchent à se faire engager sur un navire. Ils sont donc entrés dans une taverne où des capitaines de navire recrutent des membres d’équipage, et ils s’apprêtent à faire une rencontre qui… euh… disons que cette rencontre changera leur vie et scellera leur tragique destin!

«Benedict poussa un soupir résigné, mais ses mains étaient moites et il avait de plus en plus chaud. Il était persuadé que dès qu’il se retrouverait face à l’homme blond, il se mettrait à bredouiller des choses qui n’avaient aucun sens, peut-être même dans sa langue natale; il ne pourrait plus s’empêcher de parler, il aurait l’air idiot et étrange, et l’homme blond lui ordonnerait de partir.

Et il partirait, et ils iraient ailleurs, Anders et lui. Et son compagnon finirait tôt ou tard par regretter l’époque où il était seul, parce qu’il devait être ainsi beaucoup plus simple pour lui de trouver du travail sur un navire.

La file avança, et Benedict, terrifié, songea à tout simplement quitter l’établissement. Anders ne pourrait pas l’en empêcher. Mais lui, de son côté, il ne pourrait pas s’empêcher de lui expliquer pour quelle raison il avait préféré fuir plutôt que de rencontrer l’homme blond… Il ne bougea pas, resta docilement debout près d’Anders, garda les yeux rivés au sol. Il tenta d’imaginer qu’il se trouvait ailleurs. Mais même s’il se sentait anxieux et plein d’appréhensions, il n’existait aucun autre endroit au monde où il aurait préféré se trouver en cet instant.

Bientôt, il ne resta plus que l’homme au maintien chancelant devant Anders et lui. Il était peut-être ivre, ou encore très fatigué. Benedict évita soigneusement de chercher l’homme blond du regard, mais il regarda brièvement son collègue au chapeau noir. Il était toujours assis bien droit sur sa chaise, mais il contemplait maintenant d’un air perplexe l’homme chancelant. Celui-ci parlait d’une voix forte et pâteuse, en mâchant grossièrement ses mots.

Soudain, il se pencha vivement vers l’avant et agrippa l’homme blond par le col de sa chemise en grognant des injures. Quelques exclamations de surprise s’élevèrent dans la pièce; Benedict n’eut pas le temps d’être surpris ou indigné, et encore moins de réfléchir. Il se jeta sur l’agresseur, le saisit fermement par les avant-bras pour lui faire lâcher prise, et le tira vers l’arrière. L’homme se débattit en beuglant, parvint à se libérer, se retourna pour faire face à celui qui avait interrompu son élan de colère, et lui envoya un solide coup de poing au visage.

Sonné, Benedict tenta de repousser son assaillant, mais le propriétaire des lieux s’interposa, un pistolet en main.

– Maurice! dit-il en pointant le canon de son arme sur l’homme ivre. Tu t’en vas, maintenant. Tout de suite! J’en ai plus qu’assez que tu viennes causer du tort à mes clients. Le Sabord est un établissement respectable.

Le dénommé Maurice marmonna quelque chose d’un ton hargneux. Du sang chaud commença à couler du nez de Benedict, qui n’avait pas encore tout à fait compris ce qui venait de lui arriver.

– Dehors, Maurice, insista le propriétaire du Sabord. Je ne veux plus te revoir ici! Si tu reviens, tu vas le regretter, crois-moi.

Maurice cracha sur le plancher, sous plusieurs regards désapprobateurs, puis se dirigea vers la sortie en titubant, suivi par l’homme au pistolet. Benedict, l’air absent, lécha le sang qui avait glissé sur ses lèvres avant de couvrir son nez d’une de ses mains. Anders s’approcha de lui, inquiet, mais incertain de ce qu’il pourrait faire pour aider son compagnon.

– Est-ce que ça va?

Benedict releva la tête, et son regard croisa deux yeux bleus magnifiques. L’homme blond lui montrait, au bout de son bras tendu, un mouchoir blanc fait d’un tissu délicat et brillant.

– Je suis vraiment désolé… tenez!

Benedict contempla le mouchoir sans comprendre pour quelle raison cet homme le lui offrait. Il fit quelques pas pour venir se placer devant la table, seulement parce qu’Anders posa une main sur son dos pour l’inciter à avancer.

– Tenez! insista l’homme. Prenez-le, pour votre nez.

Benedict retrouva ses esprits. Son visage était brûlant, il se sentait grotesque, et il eut une fois de plus envie de s’enfuir.

– Mah… non, non, merci. Je ne veux pas le salir…

– Allons! Ne soyez pas ridicule! le sermonna gentiment son interlocuteur. Prenez-le. C’est la moindre des choses! De toute façon, si vous n’étiez pas intervenu, c’est probablement mon propre sang qui aurait souillé ce mouchoir.

Benedict prit enfin le bout de tissu pour essuyer sommairement sa main ainsi que le bas de son visage, puis s’en servit pour pincer doucement ses deux narines ensemble.

– Merci, souffla-t-il.

– J’espère qu’il n’est pas cassé?

– Non, je… je ne crois pas. Ça ne m’est jamais arrivé.

– D’avoir le nez cassé? Eh bien, à moi non plus! Je vous suis redevable, vraiment. Je vous remercie de m’avoir sauvé de… de ce rustre. Je lui ai simplement dit que j’avais du mal à comprendre ce qu’il me disait, et qu’il avait sans doute trop bu. C’est pour ça qu’il s’est énervé! Merci d’être intervenu.

Benedict aurait très certainement souri bêtement s’il n’avait pas été en train de tenir un mouchoir ensanglanté sur son nez douloureux. Cet homme aussi attirant que bienveillant s’adressait à lui en le regardant droit dans les yeux, lui offrant toute son attention, et lui donnant l’impression confuse d’être, en cet instant, la personne la plus importante du monde.

– C’est normal, dit-il, gêné. Je ne pouvais pas rester là sans rien faire.

L’homme au chapeau noir tiqua, mais ne dit rien. L’homme blond tendit sa main à Benedict pour se présenter.

– Je suis Henry de Courval. Si vous choisissez de naviguer avec nous, je serai votre capitaine.»

Je n’avais jamais pris le temps de partager ce petit croquis du Manchot, le navire sur lequel les personnages de l’histoire commenceront leur aventure.
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#Sechora2024

Quelque part en 2018, j’avais calculé que je devrais être capable de publier mon roman dont vous êtes le héros en 2024.

Il me semble que j’avais utilisé #Sechora2024 à quelques reprises sur Facebook, en me trouvant bien comique. À cette époque-là, c’était un objectif lointain. Ça ne me semblait pas tout à fait réaliste, parce que je savais bien qu’il me restait beaucoup à écrire avant d’atteindre la fin de cette longue histoire, mais en même temps, je pouvais me permettre d’y croire.

Maintenant, on est au début de l’année 2023… Est-ce que j’ai fini d’écrire l’histoire de Sechora?

Non, pas encore. Mais je suis en train d’écrire le dernier chapitre! Bon, ensuite, il va me rester à écrire une petite conclusion pour chaque personnage que les lecteurs vont pouvoir incarner. Mais j’ai presque fini!

Ces gens-là et cette carte-là sont affichés sur le mur, juste devant mon bureau d’écriture!

Si vous n’avez jamais entendu parler de Sechora, sachez que c’est un projet qui me tient à coeur. Un projet à long terme. Ça fait sérieusement plus que la moitié de ma vie que je travaille sur l’histoire de Sechora!

Quand je vois des auteurs écrire un roman en moins d’un an, voire en quelques mois, je me demande vraiment comment ils font. Je le répète: j’ai travaillé sur ce livre pendant plus que la moitié de ma vie! Et il n’est pas encore fini…

(J’ai présentement 37 ans, si ça peut vous donner une idée du temps que j’ai passé sur ce projet.)

Je pense donc que c’est un peu normal que j’appréhende les étapes suivantes… Parce que oui, réviser tout ce que j’ai écrit, vérifier si tout est cohérent, illustrer et faire la mise en page de mon roman, ça va être très long.

Pour l’instant, mon manuscrit ressemble à ça. Parce que oui, c’est un vrai manuscrit, écrit à la main! Des paquets de feuilles lignées, un pour chaque chapitre de chaque personnage, mis en valeur dans un présentoir en plastique acheté pendant la vente de fermeture du Zellers.
(Un autre détail qui témoigne de l’âge du projet…)

Et puis, c’est épeurant. Imaginez travailler sur quelque chose pendant plus que 20 ans, et présenter avec fierté votre projet au monde entier… pour ensuite éprouver de la déception parce que le monde entier, au fond, n’en a rien à faire de ce projet, de vos efforts, de votre travail, et de votre ténacité.

Ça me fait peur, ça.

Et je sais très bien que plus un projet est important, plus on espère qu’il va recevoir un bon accueil. On espère que d’autres gens vont le découvrir, l’apprécier, le trouver important eux aussi. On espère avoir du succès, quoi.

Et du succès, j’ai l’impression que c’est quelque chose d’assez rare, dans ma carrière d’auteure inconnue…

Je vais finir d’écrire Sechora, et je vais travailler fort pour le réviser, le publier, et le promouvoir. Je vais le publier en 2024, si possible.

Je vais le faire, parce que c’est important pour moi.

Mais j’ai peur. Et je me dis que c’est probablement une raison de plus pour le faire.

Après tout, Sechora: Les Disciples de Nacci, c’est un roman dont vous êtes le héros qui rassemble 4 personnages assez différents les uns des autres, qui se lancent dans une quête qui semble un peu perdue d’avance.

Ils doivent apprendre à collaborer ensemble, et surtout, à trouver en eux le courage de continuer…

Je vais donc être courageuse, donner enfin naissance à mon bébé, et ensuite passer le reste de ma vie à essayer de convaincre les gens de le lire.

Défi accepté!

Je mesure mon progrès avec un dragon

Écrire un livre, ça prend du temps.

Combien de temps? Ça dépend.

J’ai l’impression qu’il y a des auteurs qui commencent un nouveau projet en se disant «Bon, là j’écris un roman d’environ tant de mots, et je vais écrire tant de mots par jour, donc ça devrait me prendre tant de mois pour compléter mon premier jet.»

Moi, ce n’est pas du tout comme ça. Je ne sais pas combien de mots j’écris par jour, et ça varie beaucoup d’un jour à l’autre, de toute façon. En fait, je ne sais même pas combien de temps j’écris quand je m’installe à mon bureau.

À une certaine époque, quand j’essayais de développer l’habitude d’écrire chaque jour, je chronométrais 45 minutes sur ma montre, pour m’assurer de rester assise à mon bureau pendant au moins 45 minutes. Maintenant, j’écris aussi longtemps que j’en ai envie, selon mon inspiration et mon niveau de concentration du moment.

Depuis quelques années, je fais des points colorés sur mon calendrier à chaque jour d’écriture, pour me féliciter d’avoir écrit. Je n’écris pas à chaque jour de chaque mois, mais j’écris beaucoup. Beaucoup plus qu’avant!

Mais depuis quelque temps, je mesure aussi mon progrès avec un dragon…

Il ne ressemble pas vraiment à mon ami Dragon de mon roman Le Parfum du Vent…

C’est un cadeau que j’ai reçu à Noël, il y a trèèès longtemps. Le dragon est dessiné en gris sur fond noir, et il faut gratter minutieusement le gris avec un petit outil en métal pour révéler le dessin argenté qui se cache en dessous. Ça fait des années que je l’ai, et je n’en avais fait qu’une toute petite partie.

Je me disais, c’est cool, et c’est beau… mais ça va être beaucoup trop long! Je ne réussirai jamais à faire tout ça!

Mais un jour… je regrette un peu de ne pas avoir pris la date en note, mais je pense que c’était environ au début de l’écriture de La quête de Marianne. Un jour, donc, j’ai décidé que ça serait le fun de gratter une toute petite partie du dragon avant chaque session d’écriture. Juste une écaille ou deux. Et voici ce que j’ai fait jusqu’à maintenant, et ce qui me reste à faire!

Le pire, ça va être de gratter les lignes dans le fond, je pense… Mais un jour, je vais y arriver!

Après tout, gratter un dragon comme celui-là, c’est un peu comme écrire un livre. Écaille après écaille. Mot après mot. C’est long, et pendant qu’on le fait, on a un peu l’impression que ça n’avance pas, et qu’on n’en verra jamais le bout.

Mais si on persévère, jour après jour, on finit par atteindre un résultat.

Bien sûr, personne ne saura jamais le temps ni les efforts que ça a pris… Mais le résultat va être là quand même, en même temps très simple et très impressionnant!

Un jour, je vais l’avoir fini, mon dragon. Et je pourrai en être aussi fière que de n’importe lequel de mes livres.

La différence, c’est que mon dragon, je ne tenterai pas désespérément d’attirer l’attention des gens sur lui et de le vendre.

Mon cerveau n’arrête jamais d’écrire

Je pense que c’est probablement la même chose pour tous les auteurs. Ou en tout cas, je l’espère pour eux!

Mon cerveau n’arrête jamais d’écrire, ou plutôt, il n’arrête jamais de réfléchir à mes histoires, de développer mes personnages, d’inventer des dialogues, de faire des liens entre différents évènements pour les rendre plus logiques…

Oui oui, il fait tout ça même quand je ne suis pas consciemment en train de le faire. Et c’est pratique! Je peux planifier un bout d’histoire, et me dire, bon, ben il va se passer à peu près ça, à ce moment-là…

Et plus tard, mon cerveau me dit 🧠 «Ok, donc c’est ça qui se passe, et après lui il dit ça, et l’autre répond ça, et c’est ça qui arrive après!» 🤔 Ah, ok? 😃 Ah, oui, merci, cerveau!

Ça peut arriver à n’importe quel moment. Pendant que je suis sur le ponton avec mes parents, pendant que je prends mon bain, pendant que je mange, pendant que je marche pour aller faire des commissions, pendant que je travaille, ou pendant que j’essaie de dormir… ce qui est moins pratique un peu!

Parce que quand mon cerveau me dicte une bonne idée, c’est important de l’écrire avant de l’oublier. Je me retrouve donc avec un nombre sans cesse croissant de notes prises soit dans mon ordinateur, soit sur des petits bouts de papier.

Voici quelques-unes de mes notes les plus récentes… J’aime les notes! Il y en a quelques-unes qui sont des souvenirs de vacances, parce que c’est écrit Cavendish dans le coin en haut.

Et ensuite quand j’écris mon histoire, je dois m’arranger pour sortir les bonnes notes au bon moment, pour vraiment profiter de ce que mon cerveau m’a dit. Souvent, ses idées sont vraiment bonnes et amènent mon histoire dans une autre direction! Parfois, elles font seulement enrichir une scène à laquelle j’avais déjà beaucoup réfléchi de manière consciente.

Ça fait partie de la magie d’écrire! ✨

Et ça prouve que même si un jour je me laissais décourager par le manque de succès de mes oeuvres et que je décidais de juste arrêter d’écrire des livres… je ne pourrais pas arrêter, parce que mon cerveau n’arrête jamais!

J’ai enfin commencé mon tome 1!

Aujourd’hui est un grand jour! J’ai enfin commencé à écrire le tome 1 de l’histoire que j’appelle pour le moment « Histoire d’Henry et compagnie »! 🎉🎉

Je n’ai pas encore tout à fait fini de développer le monde dans lequel va se passer l’histoire dans mon cahier de croquis… mais j’en sais assez pour pouvoir commencer! D’ailleurs, je dois dire que c’est quelque chose de vraiment merveilleux d’être en train d’écrire, et de mentionner de manière tout à fait naturelle des noms de continents que j’ai inventés.

J’ai fait ma traditionnelle séance photos de début d’écriture! J’ai passé un agréable moment, et mon matcha latté aux fraises était bien bon. Les deux Myriam de l’ancien temps qui ont assisté à ce moment historique sont satisfaites.

Hier, j’ai pris le temps de planifier les 3 premiers chapitres de mon histoire… et aujourd’hui, j’ai commencé à écrire, dans un beau cahier que ma marraine m’avait donné à Noël.

Je n’ai écrit qu’une page pour le moment. Mais je suis satisfaite! Et soulagée. Parce que ma nouvelle histoire est officiellement commencée, et qu’une fois que le premier pas est fait, le reste vient plus facilement. Il va juste me rester à faire une petite place à ce nouveau projet en cours dans ma routine quotidienne…

Merci à ma marraine pour ce cadeau que je vais utiliser à bon escient!

En grande primeur, je vous partage la toute première phrase de mon histoire:

«Si on avait pu tous les questionner, les habitants de l’Isle Perneault se seraient certainement tous entendus pour dire que cette journée était une journée magnifique.»

Bon, ça ne révèle pas grand-chose… à part le fait que c’est une magnifique journée, et que l’histoire commence à l’Isle Perneault… la ville dans laquelle se termine mon roman La quête de Marianne.

Il y aura une certaine continuité entre les deux histoires, elles seront racontées d’une manière similaire, et c’est voulu, bien sûr. L’histoire d’Henry va raconter ce qui s’est passé entre les 6 premiers livres de ma Mini Collection, et La quête de Marianne. Si vous n’avez pas encore lu ces oeuvres… vous devriez avoir le temps de les lire, parce qu’écrire et publier un roman, c’est long!

Parlant de La quête de Marianne, j’ai reçu un beau commentaire aujourd’hui, sur le blogue des Mille et une pages de L. & M.! Disons que ça m’a fait du bien, parce que tout en me préparant à me lancer dans mon nouveau projet, je me désolais de plus en plus de comparer le nombre de gens qui ont acheté (ou téléchargé gratuitement) La quête de Marianne et le nombre de commentaires que j’ai reçus…

Je ne le dirai jamais assez: pour une auteure, surtout une auteure inconnue qui passe bien souvent inaperçue, c’est toujours apprécié de recevoir des commentaires positifs sur ses oeuvres, même s’il ne s’agit que de quelques mots.

C’est une récompense, mais aussi une source de motivation additionnelle pour continuer à écrire! ✍️

Ma principale source de motivation, elle est dans ma tête.

Ça avance lentement parce que j’ai peur

Un peu plus tôt ce mois-ci, j’ai eu la chance de participer au Salon international du livre de Québec. C’était mon premier évènement littéraire depuis le début de la pandémie, et j’étais un peu rouillée… et surtout, je n’ai pas l’habitude des salons du livre où il y a beaucoup de visiteurs!

Le 30 avril, j’ai un autre évènement de prévu, à Drummondville, cette fois-ci. Quelques auteurs que je connais seront présents, dont Karine et Judith, mes collègues du blogue des Trois auteures inconnues!

Mais à part ces évènements, il y a de l’action dans ma vie d’auteure inconnue. De l’action qui se déroule au ralenti…

Le premier mars, je vous parlais dans mon blogue du début de mes préparations pour écrire la longue histoire qui va se dérouler avant La quête de Marianne. Cette histoire n’a pas encore de titre, mais vu que j’ai parlé pendant longtemps de l’histoire de Marianne, disons que celle-ci va s’appeler l’histoire d’Henry et compagnie.

J’ai donc commencé par relire et classer toutes mes notes… Ensuite, j’ai commencé à travailler dans mon magnifique cahier sur lequel c’est écrit Sketchbook. Je n’ai pas commencé à écrire, non! J’ai travaillé sur la création du monde dans lequel va se dérouler mon histoire.

Mon cahier à croquis est beau, et rempli de merveilles! Ce ne sont pas des croquis dessinés, mais des croquis écrits.

C’est un monde qui ressemble au nôtre, tout en étant différent. Un monde dans lequel je crois que les aventures de mon dragon dans Le Parfum du Vent et Le Goût de l’Eau se sont peut-être déroulées, mais à une autre époque. Ça aurait du sens.

Mais l’époque à laquelle vont se dérouler les aventures d’Henry et de son équipage ressemble plus à la Renaissance qu’au Moyen Âge. Il n’y a pas de dragon dans le ciel, mais il y a peut-être des créatures inquiétantes et mystérieuses dans l’océan… océan qui accueille des navires qui servent surtout au commerce entre les différents pays et continents.

Dans les dernières semaines, j’ai donc travaillé à développer ce monde… J’ai inventé une carte, des continents, des pays, des régions, des ports. Je me suis éduquée un peu sur les marées, les calendriers et les horloges, pour déterminer une manière simple pour mes personnages de diviser et de compter le temps.

Peut-être que j’aurais dû documenter tout ça dans mon blogue… mais j’étais trop occupée à le faire pour prendre le temps d’en parler, tsé! Et puis, comme il s’agit encore d’un travail en cours, peut-être que certaines choses vont changer…

Là, il me reste encore quelques petites choses à définir. Après ça, je vais être prête à commencer à écrire le tome 1 de mon histoire!

Mais je prends mon temps… parce que j’ai peur. 😱

Oui oui, c’est tout à fait normal pour un auteur d’avoir peur d’écrire. Je sais que je ne suis pas la seule. Les auteurs peuvent avoir peur pour différentes raisons.

Dans mon cas, j’ai peur parce que j’y tiens, à cette histoire-là. Je l’aime, j’aime mes personnages, et leur histoire est importante pour moi. Donc, je veux être certaine de bien la raconter… mais comme ce sera une longue histoire en cinq tomes, ça se présente comme un très grand défi.

Même si j’ai hâte de commencer à l’écrire, je me suis rendue compte que j’essayais volontairement de retarder ce moment, en prenant mon temps.

Le plus important dans tout ça, c’est que mon désir d’écrire cette histoire va toujours être plus important que ma peur de ne pas réussir à l’écrire.

Donc, tout va bien aller! Encore quelques jours de niaisage, et après, je devrais pouvoir commencer à écrire…

…enfin, si mon horaire chargé me le permet! 😛

Ce n’est pas la ligne d’arrivée

Mon roman La quête de Marianne est disponible depuis le 7 Janvier 2022… Ça fait presque déjà un mois complet.

Publier un roman, c’est un évènement important! C’est la célébration d’innombrables heures de travail, et une grande source de fierté. Mais ce n’est pas la ligne d’arrivée…

Ce n’est pas la ligne d’arrivée, dans le sens où on ne peut pas dire, bon, mon livre est publié, les gens peuvent l’acheter et le lire, et moi, je peux maintenant passer à autre chose.

Parce que publier un livre, ça ne suffit pas. Pour que les gens l’achètent et le lisent, mon livre, il faut que je continue de travailler, et que je cherche des occasions de lui faire de la publicité, de le rendre visible.

En fait, je pense que dans ce genre de course ou de marathon, il n’y en a pas, de ligne d’arrivée. Il n’y aura aucun moment où je pourrai me dire que mon travail sur ce livre-là est terminé, et qu’il n’y a plus rien à faire!

Tant que mes livres existent, il va toujours rester quelque chose à faire, quelque chose à essayer, quelque chose à apprendre.

Voici un aperçu de ce que j’ai fait depuis la publication de La quête de Marianne:

  • J’ai contacté la journaliste Manon Toupin de La Nouvelle pour une entrevue
  • J’ai placé des livres en consignation au Buropro de Victoriaville
  • J’ai contacté la Bibliothèque de Victoriaville pour leur dire qu’ils pouvaient acheter mon nouveau roman au Buropro
  • J’ai fait le dépôt légal de mon roman auprès de Bibliothèques et Archives nationales du Québec, et de Bibliothèques et Archives Canada
  • J’ai vendu un livre en allant chez le dentiste
  • J’ai fait parvenir, gratuitement, un exemplaire de mon livre à des lectrices qui vont en parler dans leur blogue après leur lecture
  • J’ai lancé une petite promotion sur Amazon, permettant à des gens de télécharger gratuitement mon livre en échange d’un commentaire à la fin de leur lecture
  • J’ai parlé de mon roman dans différents groupes de lecteurs sur Facebook
  • J’ai ajouté mon roman sur la plateforme Goodreads et sur la librairie en ligne Libraria
  • Je me suis jointe à d’autres auteures pour participer au Salon Littéraire de l’Outaouais avec un kiosque virtuel

Je pense que c’est tout… pour le moment!

Youppi! Mon livre, mon rideau de douche et moi, on est dans le journal! Ah, la face d’Alice Cooper est là aussi…

En mode révision

La période de précommande de La quête de Marianne se termine ce soir. En tout, et en comptant la pré-précommande exclusive aux membres du C.L.L.E.M.P., 16 personnes ont précommandé mon prochain livre jusqu’à maintenant!

Je suis très contente! Toutes ces personnes vont retrouver leur nom au début du livre, dans la section des remerciements. Les précommandes vont m’aider un peu à payer les frais d’impression de mon oeuvre, mais surtout, ça me fait chaud au coeur, en tant qu’auteure inconnue, de voir que ces gens ont vraiment très hâte de découvrir l’histoire de Marianne. 🥰

J’ai déjà commencé à commander les articles qui sont offerts dans mes options de précommande… et bientôt, je vais commencer à fabriquer quelques objets, comme par exemple, un joli petit pendentif de bateau dans une bouteille. Une très petite bouteille. (Je ne sais pas encore tout à fait de quelle manière je vais m’y prendre… Heureusement que je n’en ai pas une centaine à faire!)

Depuis quelques jours, je travaille très sérieusement sur la révision finale de mon roman. Ça me permet de relire mon histoire depuis le début… et honnêtement, je l’aime, mon histoire. Le fait de la relire, comme ça, en sachant comment ça se termine, et en sachant que tout mon travail des dernières années va bientôt être récompensé par la venue au monde d’un livre…

C’est difficile à décrire, comme sentiment. Je me sens fière. Je suis fière de moi, et je suis contente!

Mon procédé de révision, c’est simple: je relis les chapitres un après l’autre, très attentivement. Je vérifie une fois de plus s’il y a des fautes, ou des petites choses que j’aimerais changer. Je prends quelques notes pour m’aider à vérifier la cohérence des différents éléments de l’histoire tout en avançant…

Et quand j’ai fini de réviser un chapitre, je le lis à voix haute! C’est un peu comme une révision ultime: en lisant le texte à voix haute, je m’assure qu’il n’y a pas de faute de frappe, et ça m’aide aussi à vérifier si tout se lit bien.

J’ai créé deux documents pour m’aider dans mon travail de révision. Le premier, c’est juste un fichier texte dans lequel je recopie les dialogues de plusieurs des personnages de l’histoire. Car dans l’histoire, Marianne rencontre des marins qui viennent d’un peu partout, et ils n’ont pas tous exactement la même manière de parler. Je veux donc m’assurer que leur langage reste cohérent du début à la fin de l’histoire.

Quelques-uns de mes outils de révision: un plan du Noble Coursier, la feuille «Je Vous Tu Il?», et celle qui montre le progrès de mon travail.

J’ai aussi commencé, sur une feuille, un petit diagramme que j’appelle avec affection la feuille «Je Vous Tu Il?»

Ça aussi, c’est pour m’assurer que les personnages restent cohérents quand ils s’expriment. L’histoire se passe sur un grand voilier, et il y a tout naturellement une sorte de hiérarchie en place. Il y a des marins qui sont amis, ou qui ne s’apprécient pas. Tout le monde sait qu’ils doivent respecter leurs supérieurs, mais certains se permettent d’être plus familiers.

Le diagramme me sert donc à prendre en note la manière dont les marins s’adressent les uns aux autres. Pour m’assurer, par exemple, qu’un personnage qui en vouvoie un autre de manière respectueuse depuis le début de l’histoire ne va pas subitement se mettre à le tutoyer et à l’appeler par son prénom.

Pour l’instant, il n’y a pas beaucoup de flèches et d’informations sur le diagramme… mais ça va éventuellement devenir le chaos! 🤨

Tout ça pour dire que je travaille fort, parce que j’aime mon histoire, et que je pense qu’elle mérite tous les efforts que je peux fournir pour la perfectionner avant de la partager avec vous tous!

Bientôt…

J’ai fini d’écrire mon livre!

Au début du mois, j’annonçais que j’avais presque fini d’écrire La quête de Marianne.

Maintenant, j’ai fini! J’ai fini le 26 Juillet, en soirée, plus précisément!

Je suis contente, mais aussi… presque un peu déçue que cette belle aventure soit terminée. J’ai vraiment aimé écrire cette histoire, qui se développait tranquillement dans ma tête depuis l’été 2011.

Ça s’est fait facilement, et j’étais inspirée, motivée, et même parfois étonnée de découvrir certaines choses en même temps que mes personnages! Je pense que l’histoire était prête. Elle était prête, et elle était heureuse d’être enfin écrite… si ça a du sens.

Mais bon, même si l’aventure de l’écriture est terminée, l’aventure de création du livre ne l’est pas encore. Il me reste encore beaucoup de travail à faire, donc je vais pouvoir passer encore beaucoup de temps avec mon histoire et mes personnages!

Marianne, Jimmy, Marguerite… et aussi Henry, Benedict, Anders, Flint, Rupert, et tous les autres marins qui vont, eux, avoir beaucoup d’autres aventures à vivre dans une future histoire.

Même si le livre n’est pas encore prêt, je vais bientôt offrir la possibilité de le précommander… Et même, pour les gens qui sont membres du Club des Lecteurs et Lectrices Enthousiastes de Myriam Plante, les précommandes vont commencer très très bientôt… dans le sens d’aujourd’hui, ou demain.

Pour l’instant, célébrons mon accomplissement d’auteure en comparant ces deux photos: la première a été prise au début de l’écriture de mon roman, et à deuxième, à la fin! 😁

Myriam écrit
Cette photo a été prise le 29 Janvier 2019, au tout début de l’écriture de mon histoire.
À cette époque-là, elle n’avait pas encore de titre! Et je pense qu’il faisait un peu froid chez nous.

Le 26 Juillet 2021, comme on peut s’y attendre, il faisait moins froid dans mon bureau… et j’ai fini d’écrire mon roman! Youppi!

Mon aventure approche de sa fin

Je vous ai récemment annoncé que mon prochain roman s’appellerait La quête de Marianne.

Écrire cette histoire-là, depuis le début, ça a été vraiment une belle aventure pour moi. C’est encore une belle aventure… mais c’est presque fini!

Je suis en train d’écrire le chapitre 36 sur 39, ce qu’on pourrait aussi appeler le début de la conclusion de l’histoire! Et selon mes calculs et mes prédictions plus ou moins scientifiques, peut-être que j’aurai terminé dans 7 ou 8 semaines. Probablement un peu avant, parce que plus la fin va approcher, plus je risque d’avoir envie de me dépêcher… tout en voulant prendre mon temps pour ne pas écrire une fin poche.

J’ai vraiment hâte de pouvoir présenter ce nouveau roman à tous ceux et celles qui ont hâte de le lire!! Mais bien sûr, le roman ne va pas exister dès que je vais avoir fini de l’écrire… C’est un peu plus compliqué que ça!

À ce moment-là, c’est une nouvelle aventure qui va commencer pour moi: la correction, la révision, la mise en page, la création des différents formats du livre…

J’ai créé beaucoup d’illustrations qui vont entourer la publication de mon roman depuis le début de l’année, et il m’en reste encore à créer. Je m’amuse beaucoup, mais en même temps, c’est un peu frustrant parce que j’ai fait plein d’art, mais qu’il n’y a aucun projet qui est complètement fini pour le moment… Je travaille sur plein de choses, mais je ne vois les résutats que sur l’écran de mon ordinateur!

Mais ça va changer bientôt… Un peu plus tard ce mois-ci, un nouveau modèle de t-shirt va être en vente dans ma boutique Spreadshirt! Les membres du CLLEMP vont être les premiers au courant… Et même si je ne sais pas encore quand je vais pouvoir commencer les précommandes, ils vont aussi être les premiers à pouvoir en profiter.

Tout ça pour dire que c’est un bon moment pour visiter mon site internet et rejoindre le Club des Lecteurs et Lectrices Enthousiastes de Myriam Plante! Il y a plein de choses vraiment cool qui s’en viennent, et j’ai hâte de pouvoir vous en parler!