Le gouvernail

De tous les livres que j’ai écrits jusqu’à maintenant, La quête de Marianne est mon préféré. Et d’une certaine manière, je pense que j’étais prédestinée à écrire ce roman…

Dans mon adolescence, je lisais beaucoup de livres dont vous êtes le héros, et j’ai découvert Le Seigneur des Anneaux.

Le premier vrai projet de livre que j’ai commencé, et sur lequel je travaille encore des millions d’années plus tard, a été un roman dont vous êtes le héros. Et mon premier roman publié avait un dragon pour narrateur.

Mais avant… bien avant d’aimer le médiéval et le fantastique, j’écoutais du Soldat Louis. Leur premier album, dont mes parents avaient acheté la cassette que je possède encore, est sorti en 1988. J’avais donc 3 ans quand j’ai commencé à écouter de la musique qui parlait de rhum, de femmes, de navires, de ports, de tavernes, de bordels, et d’aventures de marins.

Bien sûr, je ne comprenais pas toutes les paroles à cette époque… Mais j’aimais la musique, et j’aimais le style. Je l’aime encore.

Et puis, j’ai toujours aimé être sur un bateau, être sur l’eau. Je suis pas mal sûre que je portais encore des couches les premières fois que mon père m’a emmenée à son camp de pêche. Je pouvais rester assise dans la chaloupe pendant des heures, ma canne à pêche dans les mains, à regarder l’eau et la forêt, et à juste être heureuse. Je n’avais jamais envie de descendre du bateau et de faire autre chose.

Des années plus tard, en 2003, je suis tombée en amour avec les films des Pirates des Caraïbes, et c’est probablement à partir de ce moment-là que j’ai commencé à me prendre en photo avec tous les gouvernails que j’ai pu trouver.

Cette photo date de 2005. Je crois qu’elle a été prise au Musée maritime du Québec – Capitaine J.E. Bernier, à l’Islet.

Oui oui, se prendre en photo avec des gouvernails, c’est un passe-temps comme un autre! Je suis sûre que j’ai plein d’autres photos, cachées quelque part dans des fichiers enregistrés dans les recoins les plus obscurs… Il y a aussi celle-là:

Celle-là vient de quelque part en Nouvelle-Écosse, je crois. Le clin d’oeil est particulièrement évocateur. C’est un peu comme si je disais «Checkez-moi ben aller, un jour je vais tenir un gouvernail comme celui-là, mais dans un bateau qui navigue sur l’eau pour vrai!».

Ma meilleure photo de gouvernail, c’est incontestablement celle-ci, prise lors de mon périple à bord du Roter Sand, que j’avais effectué pour me préparer à écrire La quête de Marianne:

«Yes! Je vous l’avais bien dit!»

Donc, voilà, je pense que mon parcours de vie m’avait subtilement préparée à écrire La quête de Marianne… et à écrire aussi la grande aventure sans nom sur laquelle je travaille depuis déjà un petit bout de temps.

J’aime l’eau, j’aime la mer et les voiliers. Et ce qui m’intéresse dans le fait de raconter des aventures de marins, je pense que c’est surtout l’attrait des voyages et de la liberté. Le fait d’être chez soi partout, et nulle part en même temps. Apprendre à vivre en tant qu’équipage, aussi, confiné sur un navire au milieu de l’eau, devoir travailler ensemble et braver les dangers de la nature et les mystères qui peuvent se cacher sous la surface de l’océan…

On retrouve un peu de ça dans La quête de Marianne, mais c’est surtout dans l’aventure qui va se passer avant mon roman que ces thèmes-là devraient être présents.

Je ne ferai jamais le tour du monde sur un voilier… mais je peux faire vivre des personnages qui eux, le font. Ça coûte moins cher, c’est moins dangereux, et c’est plus relax! 😉

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Mes décorations d’Halloween

Chez moi, c’est toujours un peu l’Halloween. 🎃 Surtout dans mon salon!

Mais depuis le premier octobre, c’est devenu encore plus l’Halloween. Par exemple, ce charmant clown maléfique porteur de plat de bonbons est là à l’année longue… mais quand j’ai décoré mon appartement pour l’Halloween, il s’est retrouvé avec un chapeau de sorcière.

Pennywise fait face à la porte d’entrée… Pourtant, c’est rare que mes rares visiteurs le remarquent!

Aujourd’hui, j’avais simplement envie de vous montrer quelques-unes de mes décorations… J’ai pris des photos de celles qui me rendent particulièrement heureuse!

Cet élégant… chat? Au début, je pensais que c’était une chauve-souris, mais en fait c’est probablement un chat noir. Cet élégant chat, donc, est accroché juste au pied de mon lit. Il n’est pas menaçant du tout! Ma mère me l’a donné pour ma fête, il y a quelques années…

Il s’appelle Monsieur Babadook, et il n’a pas de corps. Seulement une tête et des bras.

Ce petit gars-là, fièrement assis sur l’antenne de ma radio, a été confectionné par ma prof de maternelle. Oui oui! C’est la décoration d’Halloween que je possède depuis le plus longtemps.

Je ne lui ai jamais donné de nom… Il est un peu tard pour lui en trouver un, considérant qu’il est presque aussi vieux que moi!

Ma mère m’a aussi donné ces assiettes en carton… Et elles sont tellement cool que je regrette que ça ne soit pas des vraies assiettes dans lesquelles je pourrais manger jour après jour!

«Bone appetit!»

Ce sympathique bras de squelette émerge de mon pot d’ustensiles… Je ne peux pas m’empêcher de lui faire un 👍 chaque fois que je passe près de lui!

Oui, mon pot d’ustensiles est un pot de cafetière. Je ne bois pas de café. Je l’ai payé 1$ dans une friperie, juste pour mettre mes ustensiles dedans!

J’ai décoré ma salle de bain avec un thème maritime, bien avant de commencer à écrire La quête de Marianne. Ce petit miroir en forme de gouvernail, trouvé dans une vente de garage, est mis en valeur par des minis fantômes et citrouilles!

D’ailleurs, j’en ai accroché un peu partout…

Ah, tiens, on ne voit pas ma face ni le reste de mon corps dans le reflet… bizarre!

D’habitude, il y a un grand voilier sur mon rideau de douche… Un grand voilier en train de se faire détruire par les tentacules d’un monstre marin!

Pour le mois d’octobre, je le remplace par ce très invitant rideau mettant en vedette des zombies qui, en fait, semblent être tous la même fille qui porte des costumes différents. (Non, ce n’est pas moi, hélas…)

C’est un cadeau de ma marraine! Il s’agence bien avec mon nouvel achat de cette année: un «tapis» de bain blanc, qui devient rouge au contact de l’eau. J’ai fait les marques qui sont dessus juste avant de prendre la photo! C’est amusant parce que je peux faire semblant d’être Dexter quand je sors de mon bain ou de ma douche. (Quand il analyse des éclaboussures de sang, là… pas quand il tue des gens!)

Ah oui, il y a aussi un clown squelette qui sort de ma toilette! Un décor vraiment convivial et apaisant, comme je les aime.

Voilà, j’espère que cette petite excursion visuelle dans mon univers Halloweenesque vous a plu! Si vous voulez me faire plaisir, vous pouvez me partager une photo de vos décorations d’Halloween dans les commentaires… 😁

As de bâton

Bonne année 2021 à mes lecteurs et lectrices de blogue! J’espère que cette nouvelle année commence bien pour vous, même si jusqu’à maintenant, de manière générale, elle ressemble déjà beaucoup à 2020…

Depuis quelques années, j’ai pris l’habitude de piger une carte de tarot au début de chaque mois. Je note sa signification dans un petit agenda, et à la fin du mois, je prends un moment pour réfléchir…

Parfois, le message de ma carte a vraiment beaucoup de sens avec ce que j’ai fait et ce qui m’est arrivé pendant le mois. D’autres fois, je ne vois absolument aucun rapport. C’est un petit exercice amusant!

Ce mois-ci, la carte que j’ai pigée est l’As de bâton.

L’As de bâton vous salue!

L’As de bâton est supposé annoncer le début de l’action, des initiatives créatrices, des idées et des projets qui génèrent de l’enthousiasme…

En le voyant, je me suis dit: Oui!! En plein ça!

J’ai commencé le mois, et l’année, avec beaucoup de motivation et d’idées. Je suis à peu près certaine que je vais pouvoir terminer et publier l’histoire de Marianne en 2021, et j’ai commencé à planifier plein de petits projets par rapport à ce livre… J’ai aussi un projet secret dont je vais pouvoir vous parler éventuellement.

Demain, dans tout le Québec, ça va être le début d’un autre confinement, agrémenté d’un couvre-feu. Moi, personnellement, ça ne me dérange pas du tout. Même que d’une certaine façon, je trouve ça drôle… Un couvre-feu? C’est spécial, non? C’est comme si on vivait dans un film!

Le confinement et le couvre-feu ne changeront pas grand-chose à mes habitudes, j’ai toujours des choses à faire, et je ne vais certainement pas me mettre à me coucher à 8h30 juste parce que je n’ai pas le droit de sortir dehors après 8h.

J’avoue que je me considère comme étant chanceuse. Ça fait plusieurs fois déjà que je me fais cette réflexion-là: moi, travailler à partir de mon ordinateur et rester seule chez nous, c’est ma vie depuis des années. Je suis habituée. Et j’aime ça! Mais je sais bien qu’il y a des gens qui ont besoin de sortir de chez eux, de voir du monde, de ne pas être seuls… Pour ces gens-là, c’est sûr que c’est plus difficile, le confinement.

Si vous en avez assez de tout ce qui se passe, et si vous vous ennuyez parce que vous devez rester seuls chez vous, est-ce que je peux vous recommander, bien humblement, d’essayer de créer quelque chose? Moi, dans le fond, c’est ce que je fais, tout le temps… et c’est pour ça que je ne m’ennuie jamais. Créer, ça me passionne.

Vous n’avez pas besoin d’être, ou de vouloir devenir des artistes professionnels pour trouver de la joie ou du réconfort dans le fait de créer quelque chose.

Colorier dans un livre à colorier, c’est créer. Peindre, c’est créer. Écrire un poème ou une liste de choses qui nous inspirent de la gratitude dans un cahier, c’est créer. Dessiner des petits croquis rapides avec un stylo sur le bord d’une feuille de papier, c’est créer. Écrire une histoire, c’est créer. Coudre, broder ou tricoter, c’est créer. Construire un petit meuble, c’est créer. Cuisiner, c’est créer. Jouer de la musique, chanter ou danser, c’est créer.

Je pense que le simple fait de prendre un peu de temps chaque jour pour créer quelque chose, quelque chose qu’on aime et qui nous passionne, ça peut faire une grande différence dans nos vies. Une différence positive.

Et si vous aimeriez essayer quelque chose, mais que vous ne savez pas comment faire… le simple fait que vous soyez en train de lire ce texte est une preuve que vous avez tout ce qu’il faut pour apprendre à faire ce que vous aimeriez faire…

Vous savez lire, vous avez du temps, et vous avez accès à internet. Vous avez donc tout ce qu’il faut pour faire une recherche en ligne. Sérieusement, sur internet, on peut apprendre à faire n’importe quoi!

Ah oui, et si vous manquez d’inspiration, et si vous aimeriez un petit coup de pouce de l’As de bâton pour trouver un projet sur lequel vous pencher… je vais bientôt annoncer un petit concours amusant sur mon blogue.

À bientôt!

 

Un rêve accessible…?

Je suis en train de lire un livre qui m’a été prêté par ma tante: Warbreaker, de Brandon Sanderson.

Je n’avais jamais entendu parler de cet auteur de romans fantastiques, mais j’ai rapidement été captivée par son univers. À un tel point qu’à quelques reprises, je suis allée faire quelques recherches sur internet pour avoir une idée d’à quoi pouvaient bien ressembler certains personnages du livre… et à chaque fois, j’ai accidentellement lu quelque chose que je ne voulais pas lire, et qui m’a dévoilé des «punchs» de l’histoire… Oups!

Mais en fait, le fait d’avoir appris à l’avance quelques secrets de l’intrigue ne m’a pas frustrée… Au contraire. Pendant ma lecture, je me disais, bon, ben là, j’ai appris telle chose sur tel personnage… Comment ça va se passer, tout ça?

Une partie de la couverture de Warbreaker, par Brandon Sanderson.

Ma lecture est presque terminée, et je n’ai pas hâte d’arriver à la fin.

Je suis donc allée visiter le site internet de l’auteur pour voir s’il existait une suite à Warbreaker, ou d’autres livres qui me permettraient de revenir dans le même univers. Pendant ma visite, j’ai vu qu’il existait un forum dans lequel les fans de cet auteur prolifique discutent de ses oeuvres et de leurs personnages préférés, se posent des questions entre eux, proposent des théories…

Wow.

C’est tellement ça que j’aimerais! Oui, en tant qu’auteure, je veux rejoindre des gens qui aiment mes livres… Mais j’aimerais tellement que les gens qui aiment mes livres les aiment au point d’en discuter entre eux, de créer des dessins représentant mes personnages, de me poser des questions sur certaines intrigues ou sur les livres à venir…

Je me dis que pour une personne qui écrit des livres, réussir à rassembler une sorte de communauté de fans passionnés, ça doit vraiment être une belle richesse! Tellement plus important que gagner de l’argent, ou voir ses livres devenir des succès commerciaux.

Des lecteurs. Des lecteurs qui tiennent à mes personnages autant que moi, qui ont envie d’en apprendre plus sur eux, qui ont envie de discuter de mes histoires entre eux, et avec moi. Des lecteurs qui ont en commun leur amour des univers et des personnages que j’invente.

C’est ça que je veux. C’est une des raisons pour lesquelles j’écris. C’est une partie de mon rêve, une sorte de but que j’essaie de décrire avec des mots pour la première fois.

Est-ce que c’est un rêve accessible? Est-ce qu’il pourrait se réaliser? Est-ce que ça pourrait m’arriver, à moi?

Aucune idée.

Mon plan est juste de continuer à écrire et à créer.

Qui a envie d’écrire un livre?

Comment se passe votre confinement/quarantaine jusqu’à maintenant?

De mon côté, vu que je travaille chez nous et que je suis pas mal toujours toute seule chez nous, ça n’a pas changé grand-chose à ma vie! Bon, il y a le fait que je vais attendre le plus longtemps possible avant de retourner faire l’épicerie… et aussi, ça m’arrive de prendre des pauses d’internet, et surtout de Facebook, parce que je suis tannée d’entendre parler de ce maudit virus-là.

Il y a beaucoup de négatif qui ressort de la situation… mais beaucoup de positif, aussi. Je pense entre autres au mouvement des arcs-en-ciel, mais aussi aux artistes qui font des spectacles live sur Facebook, qui offrent des ressources gratuites, ou qui proposent des rabais sur leurs oeuvres. (Mes livres sont en rabais sur Lulu.com, en passant!)

Moi, j’ai eu l’idée d’écrire un petit guide pour donner des conseils aux gens qui ont envie de se lancer dans l’écriture d’un livre! Que ça soit votre rêve depuis toujours d’écrire un livre… ou que vous soyez juste à cours de choses à faire pour vous divertir tout en restant en sécurité chez vous, mon petit guide pourrait vous être utile.

Bon, il n’est pas encore écrit, mais j’ai commencé à en faire un plan détaillé aujourd’hui, et je devrais commencer à l’écrire dans les prochains jours.

Quand il sera prêt, je vais le mettre en vente, en version numérique, sur Amazon et sur Smashwords.

Mais les gens merveilleux qui font partie du Club des Lecteurs et Lectrices Enthousiastes de Myriam Plante (ça, c’est le nom de ma liste de diffusion) pourront le recevoir gratuitement!

Donc, si vous avez envie de recevoir mon prochain petit livre gratuitement dès qu’il sera prêt, visitez mon site et inscrivez-vous au C.L.L.E.M.P. si ce n’est pas déjà fait!

Au fait… Qu’est-ce que vous pensez de mon nouveau site internet? Il n’est pas encore terminé, mais je trouve que mes rénovations virtuelles avancent bien!

Ça va bien aller.

 

 

12 vidéoclips qui ont changé ma vie

En ces temps où beaucoup d’entre nous ont besoin d’un peu plus de divertissement que d’habitude, je me demande, en tant qu’artiste et auteure, ce que je peux faire pour aider les gens qui restent confinés chez eux à se sentir moins seuls, à se changer les idées, à moins s’ennuyer, et, peut-être, à avoir un peu moins peur.

Bon, j’ai eu l’idée d’offrir un rabais de 20% sur plusieurs de mes livres jusqu’à ce que la pandémie soit officiellement terminée… Donc, si vous avez envie de découvrir mes livres, c’est un bon moment pour le faire.

Je veux, aussi, essayer de trouver des choses divertissantes, et gratuites, à partager dans mon blogue pendant les jours, et les semaines qui suivront.

Aujourd’hui, je vous présente 12 vidéoclips qui ont changé ma vie!

D’accord, ils n’ont pas changé ma vie d’une manière profonde et solennelle… Mais ils m’ont marquée, sont associés à une période de ma vie en particulier, ou m’ont simplement fait découvrir un nouvel artiste parce qu’ils ont su attirer mon attention.

J’en oublie sûrement quelques-uns qui sont importants… mais j’ai quand même réussi à en réunir 12!

1. Helena par My Chemical Romance

Parce que à peu près tout m’a marquée dans ce vidéoclip, surtout le bout où la fille sort de son cercueil pour danser dans l’allée.

 

2. All That I’ve Got par The Used

Parce que le concept et les visuels sont vraiment cool… et aussi, bien sûr, parce que le vieux monsieur a une double moustache géante.

 

3. I Write Sins Not Tragedies par Panic! At The Disco

Parce que le chanteur avait un côté très théâtral, et que c’est bizarre le monde avec des yeux dessinés sur leurs paupières.

 

4. Followed the Waves par Melissa Auf Der Maur

Parce qu’il y a un voilier pris dans une tempête, et aussi parce qu’elle dégage une attitude puissante et confiante, surtout quand elle lève le manche de sa bass dans les airs. C’est pas grave si elle le fait genre 1000 fois dans le clip.

 

5. Heart-Shaped Box par Nirvana

Parce que ça avait quelque chose de bizarre et de troublant la première fois que je l’ai vu… C’est comme un cauchemar super coloré.

 

6. La Plume par Louise Attaque

Parce que même si le genre de petit personnage bouchon est cute, je trouvais le type d’animation un peu effrayant… mais fascinant en même temps.

 

7. Dragula par Rob Zombie

Parce que le gros robot qui danse en arrière plan ne pouvait pas faire autrement que de devenir un de mes idoles.

 

8. House of Fire par Alice Cooper

Parce que c’est hilarant… et que ça me donne envie de lever mon poing dans les airs en me pitchant à travers les murs, les planchers et les fenêtres.

 

9. Métronome par O Linea

Parce que c’est le tout premier vidéoclip dans lequel j’ai fait de la figuration, et que ce fut une expérience mémorable.

 

10. Keelhauled par Alestorm

Parce que le concept de « pirate metal » était amusant et spécial, et que ça a ravivé mon intérêt pour les pirates et les voiliers.

 

11. Thrift Shop par Macklemore & Ryan Lewis

Parce que c’est facile pour moi de m’identifier à un gars qui se trouve riche parce qu’il magasine dans une friperie avec 20$ dans ses poches.

 

12. Rats par Ghost

Parce qu’en le voyant pour la première fois, je me suis dit «Kessé ça?» pour ensuite le regarder encore une fois. Et encore une autre. Et encore une autre…

 

Si vous avez apprécié ma liste, je vous invite à me partager, dans les commentaires, au moins un vidéoclip qui vous a marqués! 🙂

Un mois d’expériences

En Octobre, j’ai été très occupée. Je n’ai pas eu énormément de temps pour écrire, et j’ai l’impression que ma routine habituelle a été remplacée par différentes tâches à accomplir, du travail supplémentaire, et des préparatifs.

Des préparatifs pour quoi? Pour des voyages, surtout!

Octobre a été pour moi un mois d’expériences, surtout d’expériences nouvelles, qui ont été en majorité de belles expériences, même si certaines ont été un peu effrayantes à anticiper!

Le mois a commencé avec ma séance de signature à la Librairie Serpent d’ébène pour le livre «Vincent», et le 2e Salon Littéraire du Québec à Victoriaville. Ensuite, j’ai travaillé pour Azazel, le village de l’horreur, pendant 2 soirées.

Après ça, je suis partie visiter mon amie à Gatineau, et assister à un show de Ghost à Ottawa, avec un billet V.I.P. qui m’a coûté cher, mais qui a valu la peine!

À mon retour, j’ai travaillé pour les élections pour m’aider à payer mes folles dépenses du mois, et finalement, je suis allée passer 3 jours à New York pour célébrer l’Halloween en compagnie de Victoria Price, la fille de l’acteur Vincent Price, et d’un groupe de gens très sympathiques et intéressants.

Tout ça pour dire que ne pas avoir beaucoup de temps pour écrire et travailler sur mes différents projets, ce n’est pas trop grave… Bon, ça serait très grave si ça arrivait à chaque mois, mais comme il s’agit seulement d’un mois, tout va bien!

J’ai vécu des expériences qui m’ont inspirée, qui m’ont prouvé que je suis capable de me rendre jusqu’à New York toute seule, qui m’ont confirmé que c’est plus agréable faire sursauter les gens que de sursauter, qui m’ont amenée à sortir de ma zone de confort, et, aussi, qui m’ont procuré de la joie. Oui oui!

Au lieu de vous partager des photos de voyage ordinaires, voici quelques photos qui mettent en vedette du bonheur:

Bon, je n’ai pas exactement l’air joyeuse (et il ne s’agit pas d’une photo de voyage), mais quand tu viens de passer un peu plus de trois heures à porter un masque avec du maquillage noir en dessous, et à faire peur aux visiteurs d’un village de l’horreur, tu ressens de la joie de pouvoir t’en aller chez vous, en marchant, avec ton restant de maquillage dans la face. Croyez-en mon expérience!

Ça, c’était avant d’aller visiter la Monnaie royale canadienne avec mon amie Marie-Ève. J’ai été transformée en pièce de monnaie géante grâce à un procédé magique qui m’a bien amusée.

Là, je revenais du show de Ghost, et je n’arrivais pas encore à croire que tout ce qui s’était passé pendant cette soirée était réel!

Et finalement, une photo prise dans la salle de bain du cinéma Nitehawk à Brooklyn, New York, où j’ai vu un film de Vincent Price tout en dégustant, dans le noir, un repas 4 services. Je sortais de mon cabinet de toilette en me disant que j’avais donc ben du fun dans ce voyage-là, et j’ai décidé d’immortaliser ce moment devant le miroir.

En comparaison avec le mois d’Octobre, le mois de Novembre va me paraître bien tranquille… Quoi que, me voici rendue à 34 ans depuis hier, et j’ai 2 autres shows de prévus, à Montréal!

Vive les évènements automnaux!

Le casse-tête d’un nouveau livre

Dans quelques jours, je vais faire un looong tour d’autobus jusqu’à New York, où je vais visiter plein d’attractions en compagnie de Victoria Price et d’un petit groupe de gens qui seront certainement sympathiques et heureux. Ça va être la première fois depuis longtemps que je ne suis pas chez mes parents pour donner les bonbons!

J’aime l’Halloween, et je ne suis pas la seule…! Karen Stever, une musicienne, chanteuse et maintenant auteure que je suis depuis l’époque révolue de MySpace, va lancer son premier roman le 31 Octobre!

Pour l’occasion, elle a eu l’idée de révéler, à chaque jour, une partie de la couverture de son roman en enlevant un des morceaux de casse-tête qui le recouvrent, tout en présentant un des personnages du livre dans un vidéo, avec quelques extraits. Vous pouvez avoir une meilleure idée de ce dont je parle en visitant son site.

Je trouve son idée vraiment géniale! Hélas, avec tous mes préparatifs de voyage, je n’ai pas encore eu le temps de regarder tous ses vidéos, mais je vais m’y mettre à mon retour, en plus de lire son livre que j’aurai sûrement reçu d’ici là, bien sûr!

Je n’ai pas l’intention de copier son idée pour ma prochaine sortie de roman, mais ça me motive à essayer de développer de meilleures stratégies de marketing. Déjà, j’ai noté quelques idées dans un carnet que ma mère m’a donné…

Mes efforts n’auront peut-être pas une très grande portée, mais ce n’est pas une raison pour ne pas s’amuser un peu et faire les choses en grand, n’est-ce pas?

Et puis, le prochain roman que je publierai (sans parler du prochain livre de ma Mini Collection, bien sûr!) n’est pas encore terminé d’écrire… ce qui veut dire que ça me laisse beaucoup de temps pour développer des idées originales et me préparer à essayer de me faire un peu de publicité!

Une partie du casse-tête de Karen Stever, et mon carnet d’idées à développer!

Changer de robinet

La plupart du temps, quand je vais en ponton avec mes parents, je développe et prends en note des idées pour un roman à écrire. J’en parlais dans mon blogue intitulé «Le robinet est ouvert», en 2014… Je vous racontais que j’avais inventé un village et tous ses habitants, qui ont enfin eu leur moment de gloire en 2019, puisque j’ai commencé à écrire l’histoire dont ils font partie!

Mais cet été, je trouve ça plus dur d’avoir des idées pour cette histoire… En fait, mon imagination a juste refusé de partir dans cette direction-là lors de mes deux récentes aventures en ponton.

On dirait que vu que l’histoire a déjà commencé à exister, ma tête voit moins l’intérêt de la planifier… J’ai déjà plein de notes et d’idées, il me reste juste à les écrire! C’est un peu comme si le futur de cette histoire était déjà tracé, et que je risquerais de le changer, peut-être pas pour le mieux, si j’y ajoutais d’autres idées.

Évidemment, ça ne sert à rien de se forcer à avoir des idées sur un sujet en particulier, si elles ne veulent pas se présenter. À la place de rêvasser à mon histoire en cours, je me suis donc demandé, juste comme ça, de quoi ça aurait l’air si j’écrivais une histoire sur Regor pour ma Mini Collection! J’avais déjà pensé à le faire, mais je n’avais pas d’idées précises, et encore moins d’intentions de l’écrire bientôt.

Mais là, j’ai eu des idées, et je les ai notées…

Ça veut dire que si vous avez lu mes livres Le Parfum du Vent et Le Goût de l’Eau, et si vous vous êtes déjà demandé ce qui arrivait au personnage de Regor après tout ça, vous aurez l’occasion de le découvrir un jour!

Peut-être en 2020… Oui, je pourrais écrire et publier ça quelque part l’année prochaine.

Il y avait du brouillard sur le lac Aylmer. C’était beau, et ça m’a permis de vérifier certaines choses, vu qu’il y a justement du brouillard au-dessus de l’eau dans le chapitre de Sechora que je suis en train d’écrire!

 

Tais-toi et prends mon argent!

Je trouve ça extraordinaire de penser qu’il y a des artistes et des auteurs qui sont capables de vivre de leur art. Bon, c’est certain qu’il n’y en a pas beaucoup, en comparaison avec le nombre de ceux qui n’y arrivent pas, mais il y en a.

(Ce qui m’a amenée à cette réflexion, c’est que la nuit passée, j’ai rêvé à une artiste qui disait qu’elle gagnait bien sa vie… Je ne me souviens pas des autres détails de mon rêve, à part pour le fait qu’il y avait du broccoli moisi. Les rêves n’ont pas besoin d’être pertinents, n’est-ce pas?)

Il y a des artistes et des auteurs qui, sans être mondialement connus, et parfois même en restant totalement indépendants, sont capables de faire assez d’argent pour… que ça vaille la peine de dire qu’ils font de l’argent.

J’aimerais ça en arriver là un jour. Ça doit être vraiment merveilleux de vendre assez de livres pour réussir à faire assez d’argent chaque mois pour… En fait, juste de faire de l’argent chaque mois, ça serait pas pire.

Quand j’écris, je ne vois pas mes histoires comme des «produits» qu’il va me falloir vendre un jour. Je ne voudrais pas voir les choses comme ça! J’écris ce que j’ai envie d’écrire, j’écris ce que j’ai envie de lire. Je ne sais pas si ça a un bon potentiel de vente, et je m’en fiche.

Mais une fois que mes livres existent, c’est là qu’ils deviennent des produits. C’est là qu’il faut essayer de les vendre. Selon ce que j’ai appris, le marketing, c’est trouver le public cible d’un produit, et aider ce public cible à trouver et acheter le produit qu’ils veulent, et/ou le produit dont ils ont besoin.

J’ai de la misère avec cette partie-là. Ça fait longtemps que j’ai compris que je ne savais pas qui était mon public cible, à part moi-même. Mais ça ne veut pas dire que je ne le découvrirai jamais, et que je ne trouverai jamais de stratégie marketing efficace. Ça veut peut-être juste dire que ça pourrait être long.

J’ai déjà quelques personnes qui achètent tous mes livres avec enthousiasme. Bon, ces personnes sont surtout des membres de ma famille, mais c’est un bon début. Ce qu’il me faudrait, c’est avoir plus de gens comme ça.

Des gens qui diraient «Tais-toi et prends mon argent!!» chaque fois que je publierais un nouveau livre, tellement ils seraient convaincus de vouloir le lire, et qui seraient capables, en plus, de convaincre d’autres gens de le lire.

J’ai besoin de gens comme ça. Comment est-ce que je peux les trouver? Là est la question…

«Tais-toi et prends mon argent»