Les couleurs d’octobre

L’automne est ma saison préférée, pour plusieurs raisons.

Les canicules de l’été sont finies. Il y a l’Halloween, et ma fête. Les chandails à capuchon chauds et les couvertures douces font partie de la vie quotidienne. Le thé et le chocolat chaud semblent goûter encore meilleur. Il y a des citrouilles dans les épiceries, et une dans mon salon. Et il y a des couleurs magnifiques dans les arbres!

J’ai toujours trouvé que les belles feuilles colorées ne restaient pas assez longtemps dans les arbres… Elles tombent beaucoup trop vite! Mais dans le fond, si elles restaient accrochées aux arbres pendant la moitié de l’année, elles deviendraient moins spéciales.

Le fait que ces couleurs-là soient temporaires les rend encore plus extraordinaires. Et cette année, j’ai eu la chance d’aller en profiter pleinement en visitant le Sentier des Cimes de Saint-Faustin-Lac-Carré, dans les Laurentides, avec mes parents.

Ça ne sert pas à grand-chose d’essayer de décrire la beauté des paysages que j’ai admirés avec des mots… Voici donc des photos!

On marchait sur une passerelle en bois qui se trouvait pas mal au niveau de la cime des arbres. C’était magnifique!
Là, je pense que j’avais commencé à monter dans la tour qui se trouve à la fin du sentier!
La passerelle, vue du haut de la tour!

Pendant que j’admirais le paysage du haut de la tour, je me souviens d’avoir pensé qu’un des avantages des couleurs, c’est qu’elles permettent de différencier les arbres les uns des autres. Dans le sens où, quand la forêt est toute verte, tu vois une forêt qui est verte. En octobre, tu vois une forêt multicolore, oui, mais tu peux aussi spotter chacun des arbres qui en font partie, parce qu’ils ont chacun leur couleur, leur personnalité.

Ça devient donc plus facile de prendre le temps de regarder chaque arbre individuellement… et en même temps, d’apprécier leur contribution à la beauté du splendide paysage.

Il y a sûrement une leçon profonde et philosophique à tirer de ces réflexions-là, du genre, ah oui, c’est comme les humains, on est tous différents…

Mais je préfère juste me dire que c’est vraiment cool de la part des arbres de nous offrir ce beau spectacle-là à chaque automne. Et qu’un jour, il faudrait vraiment que j’écrive une histoire qui se passe à l’automne, avec des beaux paysages comme ça, et que mes personnages prennent le temps de les apprécier au lieu de trouver ça normal.

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Beurrer épais

Comme je l’ai déjà mentionné quelque part dans mon blogue, je travaille (entre autres millions de projets) sur une peinture que j’ai l’intention d’utiliser comme image de couverture d’un roman, qui sera sans aucun doute le premier que j’arriverai à finir et à faire publier.

Depuis quelques jours, j’ai l’impression d’être un peu bloquée. Une grosse partie de ma toile est occupée par une forêt, dont un arbre qui est gigantesque. J’ai donc travaillé par couches: j’ai peint la couleur du ciel pour commencer, puis une série d’arbres qui sont loins, puis d’autres arbres un peu plus près, et là, je suis rendue au plus gros: au roi de la clairière…

J’ai commencé aujourd’hui à peindre les feuilles de cet arbre-là, mais je trouvais que quelque chose ne fonctionnait pas… Je viens d’avoir l’idée d’ajouter de nouvelles branches sur le devant de l’arbre, par-dessus les branches et les feuilles qui existent déjà, pour qu’il ait l’air plus fourni, et plus en 3 dimensions.

Sauf que peindre des branches brunes par-dessus des branches brunes, et des feuilles vertes par-dessus des feuilles vertes… c’est pas facile. Surtout que si je rate mon coup, je ne peux pas juste effacer pour revenir en arrière!

Je ne sais pas combien de couches différentes il va y avoir dans cette toile quand je vais avoir terminé, mais ça risque d’être assez complexe. Heureusement, je prends soin de prendre une photo de mon travail à peu près à chaque fois que je le continue, et à la fin, je vais faire un vidéo qui va montrer l’évolution de mon oeuvre!

Tout ça pour dire que j’ai un peu peur de ne pas réussir à reproduire l’image que je vois dans ma tête sur ma toile… mais que je sais qu’il va falloir que je beurre épais et que je continue à travailler par couches pendant encore un bon bout!