Comment aider un auteur ou une auteure sans dépenser d’argent

Une des meilleures manières de faire plaisir à une auteure indépendante comme moi, c’est bien sûr d’acheter ses livres, de les lire, et de lui dire qu’on les a aimés.

Mais même quand on n’a pas assez d’argent pour acheter des tonnes de nouveaux livres, il reste quand même certaines petites choses très simples qu’on peut faire pour aider les auteurs et leur montrer notre soutien.

J’en ai dressé une petite liste sur un feuillet que je place sur ma table quand je participe à un évènement littéraire, mais comme c’est important de se rappeler tout ça de temps en temps, voici une liste agrémentée par quelques explications!

Suivre ses réseaux sociaux et interagir avec ses publications

Que vous préfériez Facebook, Instagram ou TikTok, vos auteurs préférés s’y trouvent peut-être. Pour montrer votre soutien à un auteur, suivez-le sur les réseaux sociaux, et plus important encore, interagissez avec ses publications.

Parce que c’est toujours agréable, quand on se donne la peine de créer du contenu divertissant ou de poser des questions à nos abonnés, de voir que ça ne passe pas inaperçu!

Voici où vous pouvez me trouver:

Vous inscrire à son infolettre

Les réseaux sociaux, c’est bien, mais à cause des algorithmes, on ne voit pas toujours toutes les publications des pages auxquelles on s’abonne. N’est-ce pas?

Si l’auteur que vous voulez encourager a une infolettre, n’hésitez pas à vous abonner pour recevoir de ses nouvelles par courriel.

Pour ma part, mon infolettre s’appelle le C.L.L.E.M.P., ou Club des Lecteurs et Lectrices Enthousiastes de Myriam Plante

Vérifier si ses livres sont offerts à votre bibliothèque locale

Si les livres de l’auteur que vous voulez soutenir sont à votre bibliothèque locale, vous pouvez les lire gratuitement! Et ça donne quelques sous à l’auteur… non?

Hum… pas exactement. Pour qu’un auteur gagne de l’argent grâce aux bibliothèques, il faut tout d’abord que ses livres soient inscrits au Programme du droit de prêt public du Conseil des arts du Canada. Ensuite, il faut que la bibliothèque dans laquelle se trouvent ses livres fasse partie de l’échantillonnage du programme.

Si ces conditions sont respectées, alors oui, un auteur va recevoir un chèque, une fois par année. Ça n’a pas rapport avec le nombre de fois que son livre est emprunté, mais bien avec le nombre de fois qu’il est trouvé dans les bibliothèques faisant partie de l’échantillonnage du programme.

Ce qui m’amène à mon prochain point:

Demander ses livres à votre bibliothécaire

Si les livres d’un auteur ne se trouvent pas dans votre bibliothèque locale, vous pouvez en faire la demande à votre bibliothécaire. Si les livres de l’auteur sont en vente dans une librairie agréée, la bibliothèque pourrait décider de les acheter.

Mais, hélas pour les auteurs autoédités dont les livres ne sont pas dans les librairies, les bibliothèques ne peuvent pas acheter leurs livres directement auprès d’eux.

Il existe quand même une manière de procéder autrement: à la demande d’une bibliothèque qui voulait acquérir certains de mes livres, je les ai vendus à une librairie indépendante qui elle, les a vendus à la bibliothèque en question.

Mais pour que ça soit possible, il faut d’abord qu’un lecteur ou une lectrice en fasse la demande!

Emprunter ses livres et les lire

Oui oui, une fois que le livre que vous vouliez lire sans avoir à l’acheter fait son apparition dans votre bibliothèque, votre prochaine mission est de l’emprunter et de le lire!

Lui faire parvenir vos commentaires après votre lecture

Ça aussi, c’est très important! Ne prenez pas pour acquis que des hordes de fans ont déjà écrit à l’auteur pour lui dire qu’ils ont dévoré son livre et qu’ils en redemandent. Beaucoup de gens ne le font pas… alors pour vraiment faire plaisir à un auteur, faites-le!

Écrivez-lui un petit mot, ou ajoutez un commentaire bienveillant sur la page Amazon de son oeuvre, dans un groupe de lecteurs passionnés, ou dans votre blogue si vous faites des chroniques littéraires.

Personnellement, j’aime quand mes lecteurs me donnent leurs commentaires sur mes livres dans mon blogue.

Parler de ses livres à quelqu’un d’autre

Pour finir, si vous aimez un livre, n’hésitez pas à en parler à d’autres gens, que ce soit en personne ou sur internet.

Peut-être que grâce à vous, une autre personne empruntera le livre en question à la bibliothèque, ou mieux encore, l’achètera auprès de l’auteur.

Parce que même le Kraft Dinner de marque maison coûte de plus en plus cher, et qu’il faut bien que les auteurs indépendants gagnent un peu d’argent pour pouvoir se nourrir! 😜

Publicité

Des salons de toutes les tailles

Les 9 et 10 avril 2022, j’étais au Salon International du Livre de Québec avec mon roman La quête de Marianne!

Ça fait donc maintenant un an que j’ai fait l’expérience d’un gros salon du livre. Je n’y retourne pas cette année. Peut-être que j’y retournerai un jour… on ne sait jamais!

Je garde de bons souvenirs de cette expérience. C’était immense… il y avait des kiosques et des livres partout. Et beaucoup de gens! Des gens qui étaient là pour acheter des livres, wow!

Je me souviens que j’étais tellement excitée et fière de me prendre en photo sur le tapis rouge! La responsable m’avait dit que les photos pourraient entre autres choses servir à illustrer les pages Wikipédia des auteurs. Je n’ai pas de page Wikipédia, et personne (à part moi) n’avait besoin d’une photo de moi sur le tapis rouge, mais j’étais là quand même.

Les visiteurs étaient bien sûr surtout venus pour rencontrer des vedettes. Et moi, petite auteure inconnue qui était présente à un kiosque d’auteures indépendantes, j’ai quand même réussi à vendre six exemplaires de mon roman!

Ça a quelque chose de magique, quand j’y repense. Surtout si on considère que pour moi, ce qui est normal dans un évènement littéraire, c’est de ne vendre aucun livre, ou alors un ou deux, si j’ai de la chance!

C’est sûr que plus il y a de gens, plus il y a de chances que quelqu’un remarque mes livres et s’y intéresse. C’est logique. Mais en même temps, plus il y a d’auteurs connus, et plus c’est difficile pour les inconnus d’avoir de la visibilité!

Un autre beau souvenir du SILQ 2022: si ce n’est pas cette attitude aussi amicale que gagnante qui a incité les gens à acheter mon livre, je ne sais pas ce qui s’est passé!

C’était donc une expérience excitante et prestigieuse de participer à ce gros salon. Mais je dirais que de manière générale, je préfère les salons plus petits.

Comme samedi dernier, à St-Isidore-de-Clifton… On était environ une vingtaine d’auteurs rassemblés dans une petite salle, et c’était parfait. C’était le tout premier salon du livre de ce village, et les gens étaient au rendez-vous!

Comme quoi ce qui est le plus important, ce n’est pas la taille de la ville ou la renommée du salon du livre.

Ce qui est important, c’est l’intérêt des gens. Leur présence. Leur envie de découvrir quelque chose de nouveau, d’acheter des cadeaux pour leurs petits-enfants, et d’encourager des auteurs indépendants.

Et c’est aussi important, pour moi personnellement, de me remémorer des évènements qui se sont super bien passés et où j’ai eu du plaisir. Je pense que ça va m’aider à être motivée et enthousiaste pour les prochains!

D’ailleurs, il y a 2 évènements annoncés sur la page Évènements de mon site internet

Ok, je viens de découvrir quelque chose!! 🤯 J’ai repensé à l’histoire des pages d’auteurs sur Wikipédia, dont je parle dans la légende de ma photo de tapis rouge… Et figurez-vous donc que, tout en n’ayant pas de page d’auteure sur Wikipédia, j’y ai ma photo prise lors du Salon l’année passée!

Oui oui, c’est vrai: https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Myriam_Plante.jpg

Ma face est sur Wikipédia! À moi la gloire et la notoriété!!

#Sechora2024

Quelque part en 2018, j’avais calculé que je devrais être capable de publier mon roman dont vous êtes le héros en 2024.

Il me semble que j’avais utilisé #Sechora2024 à quelques reprises sur Facebook, en me trouvant bien comique. À cette époque-là, c’était un objectif lointain. Ça ne me semblait pas tout à fait réaliste, parce que je savais bien qu’il me restait beaucoup à écrire avant d’atteindre la fin de cette longue histoire, mais en même temps, je pouvais me permettre d’y croire.

Maintenant, on est au début de l’année 2023… Est-ce que j’ai fini d’écrire l’histoire de Sechora?

Non, pas encore. Mais je suis en train d’écrire le dernier chapitre! Bon, ensuite, il va me rester à écrire une petite conclusion pour chaque personnage que les lecteurs vont pouvoir incarner. Mais j’ai presque fini!

Ces gens-là et cette carte-là sont affichés sur le mur, juste devant mon bureau d’écriture!

Si vous n’avez jamais entendu parler de Sechora, sachez que c’est un projet qui me tient à coeur. Un projet à long terme. Ça fait sérieusement plus que la moitié de ma vie que je travaille sur l’histoire de Sechora!

Quand je vois des auteurs écrire un roman en moins d’un an, voire en quelques mois, je me demande vraiment comment ils font. Je le répète: j’ai travaillé sur ce livre pendant plus que la moitié de ma vie! Et il n’est pas encore fini…

(J’ai présentement 37 ans, si ça peut vous donner une idée du temps que j’ai passé sur ce projet.)

Je pense donc que c’est un peu normal que j’appréhende les étapes suivantes… Parce que oui, réviser tout ce que j’ai écrit, vérifier si tout est cohérent, illustrer et faire la mise en page de mon roman, ça va être très long.

Pour l’instant, mon manuscrit ressemble à ça. Parce que oui, c’est un vrai manuscrit, écrit à la main! Des paquets de feuilles lignées, un pour chaque chapitre de chaque personnage, mis en valeur dans un présentoir en plastique acheté pendant la vente de fermeture du Zellers.
(Un autre détail qui témoigne de l’âge du projet…)

Et puis, c’est épeurant. Imaginez travailler sur quelque chose pendant plus que 20 ans, et présenter avec fierté votre projet au monde entier… pour ensuite éprouver de la déception parce que le monde entier, au fond, n’en a rien à faire de ce projet, de vos efforts, de votre travail, et de votre ténacité.

Ça me fait peur, ça.

Et je sais très bien que plus un projet est important, plus on espère qu’il va recevoir un bon accueil. On espère que d’autres gens vont le découvrir, l’apprécier, le trouver important eux aussi. On espère avoir du succès, quoi.

Et du succès, j’ai l’impression que c’est quelque chose d’assez rare, dans ma carrière d’auteure inconnue…

Je vais finir d’écrire Sechora, et je vais travailler fort pour le réviser, le publier, et le promouvoir. Je vais le publier en 2024, si possible.

Je vais le faire, parce que c’est important pour moi.

Mais j’ai peur. Et je me dis que c’est probablement une raison de plus pour le faire.

Après tout, Sechora: Les Disciples de Nacci, c’est un roman dont vous êtes le héros qui rassemble 4 personnages assez différents les uns des autres, qui se lancent dans une quête qui semble un peu perdue d’avance.

Ils doivent apprendre à collaborer ensemble, et surtout, à trouver en eux le courage de continuer…

Je vais donc être courageuse, donner enfin naissance à mon bébé, et ensuite passer le reste de ma vie à essayer de convaincre les gens de le lire.

Défi accepté!

Le gouvernail

De tous les livres que j’ai écrits jusqu’à maintenant, La quête de Marianne est mon préféré. Et d’une certaine manière, je pense que j’étais prédestinée à écrire ce roman…

Dans mon adolescence, je lisais beaucoup de livres dont vous êtes le héros, et j’ai découvert Le Seigneur des Anneaux.

Le premier vrai projet de livre que j’ai commencé, et sur lequel je travaille encore des millions d’années plus tard, a été un roman dont vous êtes le héros. Et mon premier roman publié avait un dragon pour narrateur.

Mais avant… bien avant d’aimer le médiéval et le fantastique, j’écoutais du Soldat Louis. Leur premier album, dont mes parents avaient acheté la cassette que je possède encore, est sorti en 1988. J’avais donc 3 ans quand j’ai commencé à écouter de la musique qui parlait de rhum, de femmes, de navires, de ports, de tavernes, de bordels, et d’aventures de marins.

Bien sûr, je ne comprenais pas toutes les paroles à cette époque… Mais j’aimais la musique, et j’aimais le style. Je l’aime encore.

Et puis, j’ai toujours aimé être sur un bateau, être sur l’eau. Je suis pas mal sûre que je portais encore des couches les premières fois que mon père m’a emmenée à son camp de pêche. Je pouvais rester assise dans la chaloupe pendant des heures, ma canne à pêche dans les mains, à regarder l’eau et la forêt, et à juste être heureuse. Je n’avais jamais envie de descendre du bateau et de faire autre chose.

Des années plus tard, en 2003, je suis tombée en amour avec les films des Pirates des Caraïbes, et c’est probablement à partir de ce moment-là que j’ai commencé à me prendre en photo avec tous les gouvernails que j’ai pu trouver.

Cette photo date de 2005. Je crois qu’elle a été prise au Musée maritime du Québec – Capitaine J.E. Bernier, à l’Islet.

Oui oui, se prendre en photo avec des gouvernails, c’est un passe-temps comme un autre! Je suis sûre que j’ai plein d’autres photos, cachées quelque part dans des fichiers enregistrés dans les recoins les plus obscurs… Il y a aussi celle-là:

Celle-là vient de quelque part en Nouvelle-Écosse, je crois. Le clin d’oeil est particulièrement évocateur. C’est un peu comme si je disais «Checkez-moi ben aller, un jour je vais tenir un gouvernail comme celui-là, mais dans un bateau qui navigue sur l’eau pour vrai!».

Ma meilleure photo de gouvernail, c’est incontestablement celle-ci, prise lors de mon périple à bord du Roter Sand, que j’avais effectué pour me préparer à écrire La quête de Marianne:

«Yes! Je vous l’avais bien dit!»

Donc, voilà, je pense que mon parcours de vie m’avait subtilement préparée à écrire La quête de Marianne… et à écrire aussi la grande aventure sans nom sur laquelle je travaille depuis déjà un petit bout de temps.

J’aime l’eau, j’aime la mer et les voiliers. Et ce qui m’intéresse dans le fait de raconter des aventures de marins, je pense que c’est surtout l’attrait des voyages et de la liberté. Le fait d’être chez soi partout, et nulle part en même temps. Apprendre à vivre en tant qu’équipage, aussi, confiné sur un navire au milieu de l’eau, devoir travailler ensemble et braver les dangers de la nature et les mystères qui peuvent se cacher sous la surface de l’océan…

On retrouve un peu de ça dans La quête de Marianne, mais c’est surtout dans l’aventure qui va se passer avant mon roman que ces thèmes-là devraient être présents.

Je ne ferai jamais le tour du monde sur un voilier… mais je peux faire vivre des personnages qui eux, le font. Ça coûte moins cher, c’est moins dangereux, et c’est plus relax! 😉

Mon roman préféré a 1 an!

Mon roman La quête de Marianne a été lancé le 7 janvier 2022. Ça a été un lancement très simple : pas de trompettes, pas de discours devant une foule en délire, pas de buffet gratuit, pas de feux d’artifice. Le genre de lancement qui passe facilement inaperçu.

Des gens l’ont commandé quand il est sorti, et un peu par après… Mais maintenant, c’est pas mal fini. Disons que mon bébé n’a pas eu le succès auquel, en toute naïveté, je m’attendais. (Quand on est auteur, on s’imagine toujours que notre nouveau livre va révolutionner le monde, ou quelque chose comme ça… Mais ça n’arrive pas.🤷‍♀️)

J’ai reçu quelques commentaires. Positifs, oui, et ça fait du bien! Mais seulement quelques-uns. Peut-être que les autres gens qui l’ont acheté ne l’ont pas encore lu, ou qu’à la fin de leur lecture ils l’ont refermé et se sont dit «Ah, ben coudonc.» Fin de l’histoire.

Pourtant, je sais qu’il est bon, mon livre. Il y a des gens qui l’ont vraiment aimé! Et moi, je l’aime. C’est le roman dont je suis le plus fière jusqu’à maintenant. Alors pourquoi est-ce qu’il ne se vend pas? Pourquoi est-ce qu’il ne suscite plus l’intérêt de personne?

Je pense que c’est à cause de moi. À cause de qui je suis. Je ne suis pas le genre de personne qui entre dans une pièce et réclame aussitôt l’attention de tous. Je ne suis pas du genre à crier. «Regardez-moi! Écoutez-moi!»

📢 «Lisez-moi!!»

Non. Je suis introvertie, et que ce soit en personne ou sur internet, je n’aime pas avoir l’impression de harceler les gens avec des choses qui ne les intéressent pas. Et donc, évidemment, je ne suis pas douée pour vendre mes livres. Même quand je suis dans un évènement littéraire, et que les gens qui passent devant ma table ont quand même une chance raisonnable d’être là parce qu’ils aiment lire, et qu’ils ont envie de découvrir des nouveaux auteurs et des nouveaux livres.

Si je ne détecte pas sur le visage ou dans l’attitude des gens qu’ils ont envie d’en apprendre plus sur mes œuvres, je ne suis tout simplement pas capable d’être intéressante. Et il faut que je me sente à l’aise avant de commencer à faire la conversation à quelqu’un. Alors, je reste figée, avec un petit sourire poche, et je me dis bon, tant pis. Ça ne sert à rien de commencer à leur parler de mes livres, parce qu’ils ne sont pas intéressés. C’est du gaspillage d’énergie. C’est une perte de temps, pour moi comme pour eux.

Alors les gens s’en vont, et je ne vends aucun livre. C’est arrivé souvent. Pourtant, il y a toujours des auteurs, dans les mêmes évènements, qui en vendent plein, des livres. Il y en a qui sont sociables, sympathiques, charismatiques, et intéressants, de manière tout à fait naturelle.

Passer des heures seule dans mon coin à réfléchir, à écrire, à réviser, à vraiment créer un livre, pour moi, c’est fascinant. C’est ce que j’aime faire. Mais une fois qu’un nouveau livre est né, il faudrait subitement que j’aie la personnalité de quelqu’un d’autre, quelqu’un qui ne reste pas seul dans son coin, et qui arrive facilement à donner envie aux gens de découvrir ses œuvres.

Mais les lecteurs potentiels qui passent devant ma table pendant les salons du livre ne me connaissent pas, et j’ai l’impression que ce qu’ils voient et entendent ne leur donne pas envie de me connaître, et donc, aucune envie de me lire. C’est comme ça.

J’aime écrire. J’aime développer des personnages et créer des histoires. Je le ferais même si je savais que jamais personne ne les lirait. J’écris avant tout pour moi-même, parce que j’en ai envie et que j’en ai besoin. Mais j’aimerais bien, quand même, que des gens me lisent, et qu’ils aiment ça. Et qu’ils m’écrivent au moins un petit commentaire pour me le dire, si possible.

Comme je l’ai dit, ce n’est pas mon genre de crier pour attirer l’attention. J’aime mieux quand quelqu’un s’approche de moi, regarde un de mes livres, se montre intéressé, et me pose des questions.

C’est quel genre de livre? De quoi ça parle? C’est quoi l’histoire?

Alors c’est ce que j’ai envie de faire maintenant. Faire comme si je parlais de mon livre, qui a déjà un an, à quelqu’un qui est intéressé.

Bien sûr, écrire un texte ne garantit pas qu’il va être lu. Un texte publié sur internet, c’est facile à ignorer. Surtout un texte très long! Mais je crois vraiment qu’écrire, c’est ce que je sais faire de mieux. Alors je me lance.

Bonjour, je m’appelle Myriam, et le livre auquel je fais un câlin sur cette photo, c’est La quête de Marianne. C’est vraiment le roman dont je suis la plus fière! 🥰 Je l’ai préparé dans ma tête pendant des années, avant de l’écrire.

Oui, pour vrai! Avant de commencer à l’écrire, j’avais déjà travaillé dessus pendant plusieurs années! Et enfin commencer à l’écrire, ça a été un moment vraiment spécial pour moi.

Ah, et aussi, ce livre-là, il fait un peu partie d’un casse-tête. Oui oui! J’ai 6 petits livres qui ont été écrits et publiés avant La quête de Marianne, et qui permettent de découvrir des personnages… j’appelle ça ma Mini Collection.

Il y a aussi une série de livres que je suis en train d’écrire… L’histoire de ces livres-là va se passer avant La quête de Marianne, et après mes minis livres. Et je pense que ça va être vraiment important d’avoir lu La quête de Marianne avant de lire la future série… faire l’inverse, et lire l’histoire de Marianne après la série, ça ne serait pas aussi intéressant… ça gâcherait plusieurs punchs, mettons! C’est mieux de lire Marianne, d’être surpris, de se poser des questions, et après ça de trouver des réponses et des explications dans la série.

Ok, mais là je m’égare… Quel genre de roman c’est, La quête de Marianne? Je ne sais pas, et c’est toujours une question qui me rend mal à l’aise parce que je ne suis pas certaine de ce que je devrais répondre… C’est un peu un roman fantastique. Un peu un roman d’aventures. C’est un peu un livre de développement personnel…? Non, pas vraiment.

Il y a un peu d’action. Des moments plus axés sur la réflexion. Un genre de début d’histoire d’amour qui ne mènera absolument nulle part. Des personnages qui font pitié, et qui sont attachants. Des monstres qui ne sont pas vraiment dangereux. Une quête du bonheur et un cheminement personnel qui, au fond, sont plus importants que l’action.

Il y a l’immensité de l’océan. Des tempêtes. Une île avec des beaux palmiers. Des coups de feu et de canon. Des épées. Du sang. Des larmes. Des mystères. Des situations inexplicables…

Ce n’est pas un livre pour les jeunes enfants, même si certains des personnages principaux sont des jeunes enfants. Quel âge devraient avoir les lecteurs, donc, au minimum? Je ne sais pas. Peut-être que ça dépend des lecteurs.

Et de quoi ça parle, au juste?

Ça raconte l’histoire de Marianne, une jeune femme qui vit dans un village minuscule, sur le bord de la mer. Elle s’occupe de Marguerite, sa petite sœur qui est capable de parler, mais qui ne parle pas. Elle s’occupe aussi un peu de Jimmy, le meilleur ami de Marguerite. Son seul ami, en fait.

Un matin, un vieux navire qui semble sorti d’une autre époque s’échoue au pied de la falaise du village. Le soir, pendant que Marianne se promène sur la plage, elle se fait enlever par deux personnages étranges qui l’emmènent sur le voilier. Le lendemain matin, le voilier n’est plus là.

En comprenant que sa sœur a été enlevée, Marguerite entraîne Jimmy et son grand-père avec elle, et ils partent dans une chaloupe. Et ils réussissent à retrouver Marianne, mais pas à la ramener à leur village…

Ils traversent donc la mer en compagnie de marins qui, comme leur navire, semblent sortir d’une autre époque. Les choses ne se passent pas tout à fait bien, mais elles pourraient être pires!

Au début du voyage, le capitaine ne veut pas voir Marianne, et il interdit à ses hommes de lui expliquer ce qui se passe! La quête de Marianne, c’est donc d’essayer de comprendre qui sont ces hommes-là, pourquoi ils l’ont enlevée, et ce qu’ils ont l’intention de faire d’elle… Mais sa quête, c’est aussi de trouver en elle le courage de se poser quelques questions qu’elle n’a jamais osé se poser, et qui pourraient améliorer sa vie et celle de Marguerite.

Si je pouvais dire tout ça à chaque personne qui s’approche de ma table pendant un évènement littéraire, en étant dynamique et passionnée, je pense que ça serait merveilleux!

Pourquoi le deuxième exemplaire est plus petit que le premier? Cette version-là est en vente sur Amazon… et hélas pour moi, sa mise en page intérieure est bien meilleure que celle de l’autre version, dont j’avais commandé une centaine d’exemplaires. Donc, à mon avis, le livre est plus beau si vous le commandez sur Amazon.

La quête de Marianne est disponible en format imprimé et en format numérique. Il y a tous les liens utiles sur mon site internet.

Ça fait 8 ans que j’essaie de vendre des livres!

Aujourd’hui, c’est un jour spécial. Il y a 8 ans, c’était le lancement de mon tout premier roman, Le Parfum du Vent! 🥳

Mes livres n’ont pas tous eu droit à un lancement… mais celui-là, le premier, ça a été un bel évènement! Des amis, des voisins, des membres de ma famille étaient rassemblés dans la salle de la bibliothèque pour m’encourager, profiter du buffet, acheter mon tout premier livre, et faire la file pour que je leur écrive une dédicace. J’ai même reçu des cadeaux!

Mes autres bébés ont eu des venues au monde moins spectaculaires. Mais j’en ai publié beaucoup, des bébés livres, en 8 ans, et je suis fière de chacun d’entre eux.

Ça fait 8 ans depuis mon premier livre… ce qui veut aussi dire que ça fait 8 ans que je suis «officiellement» devenue une auteure, et que ça fait 8 ans que j’essaie de vendre des livres.

C’est donc une journée spéciale où je célèbre cet anniversaire important, mais où je me rends aussi compte que même si ça fait 8 ans que je fais ça, ce n’est pas devenu plus facile qu’avant, pour moi, de vendre mes livres.

Je pense que j’écris mieux, plus souvent, et plus rapidement. Mais je suis toujours pourrie pour vendre mes livres. J’essaie. Je participe à des évènements, j’invente des promotions, je partage des extraits et des images… Mais il ne se passe pas grand-chose.

Heureusement que les livres n’ont pas de date d’expiration! Ça fait 8 ans que ces dragons-là dorment dans une boîte en carton…

Avec de la chance et de la persévérance, peut-être que quand je vais célébrer le 16e anniversaire de mon premier roman, je vais être rendue une pro de la vente et du marketing, lue et appréciée par des centaines de gens qui seront excités de parler de mes livres avec toutes leurs connaissances.

Peut-être.

En attendant… je vais continuer de faire de mon mieux. Et je tiens à remercier ceux et celles qui me lisent depuis le début, qui accueillent chacun de mes nouveaux bébés avec joie, et qui sont impatients de lire mes prochaines histoires. Vous n’êtes pas nombreux, pas assez pour que je devienne une auteure connue avec des best-sellers à son actif, mais vous êtes là, et je l’apprécie beaucoup.

Merci, merci, merci! 💕

Je continuerais quand même d’écrire et de publier mes livres sans votre soutien… mais ça serait beaucoup moins le fun!

Oh, et si ça vous tente de m’aider à vendre des livres en achetant des livres, il y a tous les liens pour ça sur mon site internet au www.myriamplante.com.

Je mesure mon progrès avec un dragon

Écrire un livre, ça prend du temps.

Combien de temps? Ça dépend.

J’ai l’impression qu’il y a des auteurs qui commencent un nouveau projet en se disant «Bon, là j’écris un roman d’environ tant de mots, et je vais écrire tant de mots par jour, donc ça devrait me prendre tant de mois pour compléter mon premier jet.»

Moi, ce n’est pas du tout comme ça. Je ne sais pas combien de mots j’écris par jour, et ça varie beaucoup d’un jour à l’autre, de toute façon. En fait, je ne sais même pas combien de temps j’écris quand je m’installe à mon bureau.

À une certaine époque, quand j’essayais de développer l’habitude d’écrire chaque jour, je chronométrais 45 minutes sur ma montre, pour m’assurer de rester assise à mon bureau pendant au moins 45 minutes. Maintenant, j’écris aussi longtemps que j’en ai envie, selon mon inspiration et mon niveau de concentration du moment.

Depuis quelques années, je fais des points colorés sur mon calendrier à chaque jour d’écriture, pour me féliciter d’avoir écrit. Je n’écris pas à chaque jour de chaque mois, mais j’écris beaucoup. Beaucoup plus qu’avant!

Mais depuis quelque temps, je mesure aussi mon progrès avec un dragon…

Il ne ressemble pas vraiment à mon ami Dragon de mon roman Le Parfum du Vent…

C’est un cadeau que j’ai reçu à Noël, il y a trèèès longtemps. Le dragon est dessiné en gris sur fond noir, et il faut gratter minutieusement le gris avec un petit outil en métal pour révéler le dessin argenté qui se cache en dessous. Ça fait des années que je l’ai, et je n’en avais fait qu’une toute petite partie.

Je me disais, c’est cool, et c’est beau… mais ça va être beaucoup trop long! Je ne réussirai jamais à faire tout ça!

Mais un jour… je regrette un peu de ne pas avoir pris la date en note, mais je pense que c’était environ au début de l’écriture de La quête de Marianne. Un jour, donc, j’ai décidé que ça serait le fun de gratter une toute petite partie du dragon avant chaque session d’écriture. Juste une écaille ou deux. Et voici ce que j’ai fait jusqu’à maintenant, et ce qui me reste à faire!

Le pire, ça va être de gratter les lignes dans le fond, je pense… Mais un jour, je vais y arriver!

Après tout, gratter un dragon comme celui-là, c’est un peu comme écrire un livre. Écaille après écaille. Mot après mot. C’est long, et pendant qu’on le fait, on a un peu l’impression que ça n’avance pas, et qu’on n’en verra jamais le bout.

Mais si on persévère, jour après jour, on finit par atteindre un résultat.

Bien sûr, personne ne saura jamais le temps ni les efforts que ça a pris… Mais le résultat va être là quand même, en même temps très simple et très impressionnant!

Un jour, je vais l’avoir fini, mon dragon. Et je pourrai en être aussi fière que de n’importe lequel de mes livres.

La différence, c’est que mon dragon, je ne tenterai pas désespérément d’attirer l’attention des gens sur lui et de le vendre.

12 août: Promotion et don

Connaissez-vous l’évènement Le 12 août, j’achète un livre québécois? C’est une belle initiative qui vise à célébrer les livres et les auteurs du Québec, en encourageant simplement les gens à acheter un livre québécois le 12 août.

L’évènement en est déjà à sa 9e édition! Cette année, j’ai eu l’idée de le célébrer à ma manière avec une petite promotion sur ma nouvelle boutique Square. Un des avantages de cette plateforme c’est que je peux facilement créer des coupons de rabais… alors, autant en profiter!

Donc, d’ici à la fin du mois d’août, vous pouvez économiser en achetant des livres dans ma boutique Square!

Avec le code 12AOUT vous pouvez profiter de la livraison gratuite au Québec sur toute commande de 55$ ou plus. Ça comprend les livres, mais aussi les autres items.

Avec le code rabais12aout vous pouvez économiser 12% sur toute commande de livres, peu importe le montant.

Youppi! 🎉 📚

Et pour me donner une petite motivation supplémentaire pour essayer de faire connaître mes livres à de nouvelles personnes, j’ai décidé de faire don de 10% de toutes mes ventes de livres du mois d’août. Je ne m’attends pas à vendre des centaines de livres… mais mon don, même s’il n’est pas d’un montant très impressionnant, servira à aider des familles ukrainiennes dans le besoin.

Parce que je crois que faire même une toute petite différence positive dans la vie de quelqu’un, c’est mieux que de ne rien faire du tout.

À la fin du mois, je vais donc compter les ventes de ma boutique Square, bien sûr, mais aussi les ventes sur mon site internet, sur Amazon, et sur Smashwords.

Et si vous avez déjà lu tous mes livres, vous pouvez simplement parler de ma promotion à quelqu’un… C’est un bon moment pour faire découvrir mes livres!

Et n’importe quel moment est un bon moment pour encourager les auteurs québécois indépendants… 😉

Mon cerveau n’arrête jamais d’écrire

Je pense que c’est probablement la même chose pour tous les auteurs. Ou en tout cas, je l’espère pour eux!

Mon cerveau n’arrête jamais d’écrire, ou plutôt, il n’arrête jamais de réfléchir à mes histoires, de développer mes personnages, d’inventer des dialogues, de faire des liens entre différents évènements pour les rendre plus logiques…

Oui oui, il fait tout ça même quand je ne suis pas consciemment en train de le faire. Et c’est pratique! Je peux planifier un bout d’histoire, et me dire, bon, ben il va se passer à peu près ça, à ce moment-là…

Et plus tard, mon cerveau me dit 🧠 «Ok, donc c’est ça qui se passe, et après lui il dit ça, et l’autre répond ça, et c’est ça qui arrive après!» 🤔 Ah, ok? 😃 Ah, oui, merci, cerveau!

Ça peut arriver à n’importe quel moment. Pendant que je suis sur le ponton avec mes parents, pendant que je prends mon bain, pendant que je mange, pendant que je marche pour aller faire des commissions, pendant que je travaille, ou pendant que j’essaie de dormir… ce qui est moins pratique un peu!

Parce que quand mon cerveau me dicte une bonne idée, c’est important de l’écrire avant de l’oublier. Je me retrouve donc avec un nombre sans cesse croissant de notes prises soit dans mon ordinateur, soit sur des petits bouts de papier.

Voici quelques-unes de mes notes les plus récentes… J’aime les notes! Il y en a quelques-unes qui sont des souvenirs de vacances, parce que c’est écrit Cavendish dans le coin en haut.

Et ensuite quand j’écris mon histoire, je dois m’arranger pour sortir les bonnes notes au bon moment, pour vraiment profiter de ce que mon cerveau m’a dit. Souvent, ses idées sont vraiment bonnes et amènent mon histoire dans une autre direction! Parfois, elles font seulement enrichir une scène à laquelle j’avais déjà beaucoup réfléchi de manière consciente.

Ça fait partie de la magie d’écrire! ✨

Et ça prouve que même si un jour je me laissais décourager par le manque de succès de mes oeuvres et que je décidais de juste arrêter d’écrire des livres… je ne pourrais pas arrêter, parce que mon cerveau n’arrête jamais!

Mon choix de narrateur

J’ai décidé d’ajouter une nouvelle chronique à mon blogue: à partir de maintenant, je vais partager des petits secrets d’écriture, en m’imaginant que ça intéresse quelqu’un! 🙃

Après tout, mon livre le plus populaire est Comment écrire un livre selon Myriam Plante… C’est le seul de mes livres qui se vend sur Amazon, régulièrement, en version papier comme en version numérique, au Canada comme en France! (Merci d’ailleurs à tous ces gens qui achètent mon livre! C’est toujours une source de joie pour moi de voir que j’ai fait une nouvelle vente dans mon tableau de bord!)

J’en déduis donc que les gens préfèrent lire mes conseils sur l’écriture d’un livre que de lire mes livres. Ils préfèrent écrire leurs propres histoires que de lire celles que j’écris. Logiquement, si je parle de l’écriture de mes livres plutôt que de parler de mes livres, ça devrait automatiquement être plus intéressant. Non?

Ça fait déjà un peu plus qu’un mois que j’ai commencé à écrire «l’Histoire d’Henry et compagnie», comme je l’appelle parce que je ne lui ai pas encore trouvé de titre. Si vous suivez un peu mon blogue et mes projets, vous savez que cette histoire-là est reliée à mon roman La quête de Marianne.

Elle raconte en fait ce qui est arrivé au Capitaine Henry de Courval et à son équipage, bien avant La quête de Marianne.

Comme les deux projets se déroulent dans le même univers, ils vont avoir certaines choses en commun, bien sûr… Par exemple, les deux histoires sont écrites avec le même temps de narration, mais aussi avec le même mode de narration.

Dans mon livre Comment écrire, j’ai une section qui s’intitule «Décide qui est le narrateur de ton histoire». J’y mentionne que le narrateur peut être un personnage principal, un personnage secondaire, ou un dieu qui sait tout, c’est-à-dire, un narrateur omniscient.

Pour l’histoire de Marianne, j’ai choisi un narrateur omniscient. Mais j’ai décidé qu’au lieu de suivre absolument n’importe quel personnage et de partager ses motivations et ses pensées, le narrateur se concentrerait sur un personnage à la fois, la plupart du temps.

C’est-à-dire que parfois, le narrateur peut suivre n’importe quel personnage. Mais il préfère, pour chaque section de l’histoire, se concentrer sur un seul personnage, et raconter les évènements tels que ce personnage les voit et les comprend.

Dans La quête de Marianne, l’histoire est souvent racontée du point de vue de Marianne, mais il arrive que le narrateur braque son projecteur sur Marguerite ou sur Jimmy.

Dans l’histoire d’Henry, j’ai décidé de faire la même chose, mais de permettre plus souvent au narrateur de se concentrer sur plus qu’un personnage en même temps.

Concrètement: sur mon carton de planification, dans le coin supérieur droit de chaque mini fiche, c’est écrit «Pdv» suivi de la première lettre du nom du personnage mis en vedette. «Pdv», c’est pour point de vue, bien sûr.

Il y a aussi des fiches où c’est écrit «M», pour indiquer que pendant ce bout-là de l’histoire, le narrateur peut partager les pensées de n’importe quel personnage. Pourquoi un «M»? Pour Myriam. Parce que dans le fond, mon narrateur omniscient, c’est une narratrice, puisque c’est moi!

Jusqu’à maintenant, l’histoire a été présentée avec le point de vue d’Anders, de Benedict, et d’Henry. Mais à mesure qu’on rencontre de nouveaux personnages, on va pouvoir découvrir leurs pensées à eux aussi…

Pourquoi j’ai choisi de faire ça comme ça? Parce que je trouve que ça fait plus dynamique, et que ça permet de constater que les personnages n’ont pas tous les mêmes motivations ou les mêmes visions des choses…

Ah, et aussi, en tant que narratrice, je peux me permettre d’ajouter mon grain de sel, de donner mon opinion, et même parfois de juger mes personnages, ce qui est toujours le fun! 😋