
C’est le retour de ma chronique inutile préférée, pour laquelle je regarde des films d’écrivain en péril pour que vous n’ayez pas besoin de le faire!
Bon, parfois, ce sont de bons films. Mais ce n’était pas le cas pour Exposé, un film de 1976 dont Frissons TV donnait cette description:
«Un écrivain paranoïaque est incapable de commencer l’écriture de son deuxième roman. Il engage une secrétaire et c’est là que ses ennuis commencent.»
Ah, la bande-annonce semble presque plus intéressante que le film… En fait, on dirait un cauchemar incohérent que quelqu’un aurait pu faire après avoir regardé Exposé.
Le film était supposé être un film d’horreur, mais il semblait plutôt être une excuse pour tourner des scènes érotiques. Le gars portait d’ailleurs des gants de latex pour faire l’amour à sa petite amie… Je pense qu’il n’a pas bien compris le principe de «se protéger».
Donc, Paul Martin, auteur d’un roman à succès, était l’écrivain désagréable de ce film. Eh oui, cette chronique m’a fait constater que la grande majorité des écrivains dans les films sont désagréables, prétentieux, ou juste très très bizarres. Allez savoir pourquoi!
Paul a de la difficulté à écrire son deuxième roman, alors il engage une secrétaire pour taper ce qu’il lui récite. Ce qui laisse croire qu’au fond, il n’avait pas vraiment de problème d’inspiration… il devait plutôt avoir de la misère à bien utiliser une machine à écrire.
Mais la secrétaire, qui elle sait se servir d’une machine, est louche et semble avoir des intentions cachées.
On les découvre à la fin, mais ça ne rend pas le film plus intéressant pour autant!
Ce film m’a quand même enseigné que «quand on a du succès, il faut fuir les gens, c’est le prix à payer pour être bon dans ce qu’on fait». J’ai aussi appris qu’un homme qui s’est fait tirer dessus à bout portant pouvait survivre longtemps seul dans un champ: environ le temps que ça prend à une secrétaire pour taper à la machine 400 pages d’un roman.
Qui sait, peut-être que ces connaissances me seront utiles, un de ces jours… 😏