Film d’écrivain en péril: Mon mari veut me tuer!

Hier soir, j’ai regardé le film Mon mari veut me tuer!, un thriller de 2017 que j’avais enregistré sur V, il y a très longtemps.

En voici le résumé: «Après avoir échappé à une tentative de meurtre, une auteure de romans policiers découvre que sa gouvernante a usurpé son identité et pris la fuite avec ses enfants.»

Je trouvais que le résumé n’avait pas l’air très passionnant, mais cette écrivaine me semblait être suffisamment en péril pour apparaître dans ma chronique de Films d’écrivain en péril!

Nomi Gardner est donc auteure de romans policiers, et elle vit une vie qui semble tranquille avec son mari, Mark, et leurs deux enfants. Ah, et il y a aussi la nounou, Greta, que Mark semble bien apprécier et que la famille emmène en vacances avec eux…

Contrairement à la plupart des écrivains dans les films que j’ai regardés, Nomi est plutôt sympathique. Bon, elle a pris plusieurs décisions douteuses tout au long du film, mais j’aimais quand même son personnage.

Pendant les vacances de la famille, donc, Nomi découvre dès leur arrivée à l’hotel que Greta a oublié d’amener le lait de son bébé. Au lieu de demander à sa gouvernante d’aller en acheter (c’est un peu ça son métier, après tout, non?) Nomi lui assure que tout est correct, et qu’elle va s’en occuper.

Elle sort donc de l’hotel… pour presque aussitôt se faire attaquer par un individu mystérieux et menaçant portant l’uniforme officiel des individus mystérieux et menaçants: un chandail à capuchon noir.

Nomi s’est bien débattue, on doit bien lui donner ça. Mais le mécréant réussit à la maîtriser à l’aide d’un chiffon sans doute imbibé de chloroforme, et quand elle se réveille, elle est en train de se faire asphyxier dans une voiture. Au lieu d’aller voir la police, elle retrouve son mari… qui fait comme si son nom était Greta et qui lui ordonne ne de plus jamais les approcher, sa famille et lui.

Nomi constate donc que Mark et Greta ont comploté pour lui voler son identité et pour que Greta la remplace. Quand elle se décide enfin à en parler à la police, il est subitement impossible pour elle de prouver qu’elle est bien Nomi Gardner. Bon, ça, c’était un peu ridicule, quand même…

Mais le film tente de nous faire croire que c’est plausible en nous informant que Nomi n’a plus de famille et aucun ami, qu’elle ne sortait presque jamais de chez elle parce qu’elle écrivait son prochain livre, qu’elle ne met aucune photo d’elle derrière ses romans «par modestie», et qu’en plus les rares photos d’elles qui se trouvaient sur internet ont été piratées… Oui, bon, ok.

On suit donc sa quête palpitante pour tenter de reprendre sa vraie identité ou, au moins, d’être réunie avec ses enfants. Le film m’a bien amusée et divertie, et il y avait même quelques moments comiques.

Et comme toujours, j’ai beaucoup appris: pour se préserver du danger que représente le vol d’identité, les auteurs doivent mettre leur photo derrière tous leurs romans, ils doivent quitter leur domicile de temps en temps pour que les gens les voient et associent leur visage avec leur nom, et ils doivent partager beaucoup de photos d’eux sur internet. Ils doivent aussi éviter d’épouser des gros salauds sans aucune conscience prêts à tout pour s’enrichir.

Alors je crois que je m’en sors plutôt bien jusqu’à maintenant!

Et juste au cas où, voici une photo de moi à mon salon du livre d’hier. Sachez que la personne sur cette photo se nomme bel et bien Myriam Plante, et qu’elle est bel et bien une auteure inconnue!

Je m’appelle Myriam Plante, je regarde des films d’écrivains en péril mais je ne suis pas une écrivaine en péril.
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