Hier, j’étais à La Pause Littéraire à Trois-Rivières en compagnie de 98 autres auteurs, pour le 5e anniversaire de ce bel évènement.
Bon, comme d’habitude quand je vais à la Pause, je n’ai pas fait beaucoup de ventes… En fait, je n’ai vendu que 4 de mes petits livres à ma marraine et mon parrain, qui m’ont fait une belle surprise en venant me voir! À part ça, j’ai aussi fait deux échanges de livres.
Je n’ai pas fait le tour de la centaine de tables de l’évènement, précisément parce que je sais que je ne risque pas du tout de m’enrichir en y vendant des livres, et que je ne veux pas être tentée d’en acheter un millier. Mais j’ai quand même parlé à quelques auteurs, dont certains que je connaissais déjà. J’ai même gagné un prix de présence!
Même si je n’ai pas fait le tour pour que les auteurs présents me parlent de leurs livres, j’aime entendre des auteurs parler de leurs livres. Surtout quand ils en parlent en étant vraiment passionnés, et qu’ils prennent le temps de résumer leurs histoires pour les rendre attrayantes pour ceux et celles qui les écoutent.
Je pense que c’est surtout une affaire de passion… J’aime quand les gens sont passionnés par quelque chose de manière générale. Et quand ce quelque chose est un ou des livres qu’ils ont écrit, c’est encore mieux.
J’ai l’impression que quand je parle de mes livres aux rares gens qui viennent me voir pendant des évènements, je n’ai peut-être pas l’air super passionnée. Pas parce que je n’aime pas mes histoires… mais bien parce que si j’ai l’impression que quelqu’un ne s’intéresse pas vraiment à ce que j’ai à dire, je ne le dis pas.
(À l’école primaire, quand quelqu’un de fatigant m’a demandé, en se moquant de moi, pourquoi je ne parlais jamais, j’ai quand même réussi à répondre que je ne lui parlais pas parce que je n’avais rien à lui dire. Et voilà…!)
Et donc, quand des gens s’approchent de ma table en ne semblant vraiment pas sûrs, ou pire encore, avec une expression qui rappelle le dédain, comme s’ils étaient en train de se dire «Eeuh, kessé ça…? Bof, des livres plates, aucun intérêt!» il n’y a absolument aucune chance que je prenne le temps de leur parler de mes histoires. Ça fait peut-être de moi une mauvaise vendeuse, mais c’est comme ça. Je ne parle de mes livres aux gens que s’ils ont l’air intéressés.
Elsa et Superman avaient l’air intéressés… Pendant l’évènement, j’ai participé à une entrevue faite par la Reine des neiges et Superman, et ils m’ont posé des questions intéressantes. C’est juste dommage que je pense bien qu’à part eux, personne n’écoutait!
Quand Elsa m’a demandé quel était mon rêve en tant qu’auteure, j’ai répondu «Euuh… vendre des livres…?» d’un air volontairement un peu stupide, avant de donner une réponse plus songée et intelligente.
J’ai dit que mon rêve, c’était de vendre des livres, oui… mais dans l’espoir de trouver des gens qui pourraient être aussi passionnés que moi par mes histoires. Des gens qui me diraient leurs commentaires à la fin de leur lecture, plutôt que de prendre pour acquis que je sais ce qu’ils ont pensé de mon livre. Des gens qui aimeraient mes personnages autant que moi… Des gens qui ont hâte de savoir la suite, des gens intrigués et curieux, des gens qui ont envie de discuter de mes histoires avec moi. Des gens passionnés.
Et vous, aimez-vous entendre des auteurs parler de leurs livres?

Je n’ai pas pris de photo de moi à la Pause, mais j’en ai rapporté quelques artéfacts…