#Sechora2024

Quelque part en 2018, j’avais calculé que je devrais être capable de publier mon roman dont vous êtes le héros en 2024.

Il me semble que j’avais utilisé #Sechora2024 à quelques reprises sur Facebook, en me trouvant bien comique. À cette époque-là, c’était un objectif lointain. Ça ne me semblait pas tout à fait réaliste, parce que je savais bien qu’il me restait beaucoup à écrire avant d’atteindre la fin de cette longue histoire, mais en même temps, je pouvais me permettre d’y croire.

Maintenant, on est au début de l’année 2023… Est-ce que j’ai fini d’écrire l’histoire de Sechora?

Non, pas encore. Mais je suis en train d’écrire le dernier chapitre! Bon, ensuite, il va me rester à écrire une petite conclusion pour chaque personnage que les lecteurs vont pouvoir incarner. Mais j’ai presque fini!

Ces gens-là et cette carte-là sont affichés sur le mur, juste devant mon bureau d’écriture!

Si vous n’avez jamais entendu parler de Sechora, sachez que c’est un projet qui me tient à coeur. Un projet à long terme. Ça fait sérieusement plus que la moitié de ma vie que je travaille sur l’histoire de Sechora!

Quand je vois des auteurs écrire un roman en moins d’un an, voire en quelques mois, je me demande vraiment comment ils font. Je le répète: j’ai travaillé sur ce livre pendant plus que la moitié de ma vie! Et il n’est pas encore fini…

(J’ai présentement 37 ans, si ça peut vous donner une idée du temps que j’ai passé sur ce projet.)

Je pense donc que c’est un peu normal que j’appréhende les étapes suivantes… Parce que oui, réviser tout ce que j’ai écrit, vérifier si tout est cohérent, illustrer et faire la mise en page de mon roman, ça va être très long.

Pour l’instant, mon manuscrit ressemble à ça. Parce que oui, c’est un vrai manuscrit, écrit à la main! Des paquets de feuilles lignées, un pour chaque chapitre de chaque personnage, mis en valeur dans un présentoir en plastique acheté pendant la vente de fermeture du Zellers.
(Un autre détail qui témoigne de l’âge du projet…)

Et puis, c’est épeurant. Imaginez travailler sur quelque chose pendant plus que 20 ans, et présenter avec fierté votre projet au monde entier… pour ensuite éprouver de la déception parce que le monde entier, au fond, n’en a rien à faire de ce projet, de vos efforts, de votre travail, et de votre ténacité.

Ça me fait peur, ça.

Et je sais très bien que plus un projet est important, plus on espère qu’il va recevoir un bon accueil. On espère que d’autres gens vont le découvrir, l’apprécier, le trouver important eux aussi. On espère avoir du succès, quoi.

Et du succès, j’ai l’impression que c’est quelque chose d’assez rare, dans ma carrière d’auteure inconnue…

Je vais finir d’écrire Sechora, et je vais travailler fort pour le réviser, le publier, et le promouvoir. Je vais le publier en 2024, si possible.

Je vais le faire, parce que c’est important pour moi.

Mais j’ai peur. Et je me dis que c’est probablement une raison de plus pour le faire.

Après tout, Sechora: Les Disciples de Nacci, c’est un roman dont vous êtes le héros qui rassemble 4 personnages assez différents les uns des autres, qui se lancent dans une quête qui semble un peu perdue d’avance.

Ils doivent apprendre à collaborer ensemble, et surtout, à trouver en eux le courage de continuer…

Je vais donc être courageuse, donner enfin naissance à mon bébé, et ensuite passer le reste de ma vie à essayer de convaincre les gens de le lire.

Défi accepté!

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La continuité de Sechora

Comme vous le savez peut-être, ou peut-être pas, Sechora, l’histoire sur laquelle je travaille depuis une éternité, est une histoire dont vous êtes le héros.

Comme je l’ai déjà mentionné dans mon blogue, c’est ce qui explique, au moins en partie, pourquoi c’est aussi long à écrire, cette histoire-là. J’ai 4 personnages, et chaque personnage vit chaque chapitre à sa manière, avec différents choix qui peuvent lui révéler des parties d’histoire uniques.

Ça va être le fun à lire une fois que ça va être terminé, ou en tout cas, je l’espère… Mais c’est complexe à écrire. Quand j’ai commencé, je ne savais pas du tout dans quoi je m’embarquais. Je voulais juste écrire une histoire dont vous êtes le héros, parce que j’aimais lire des livres dont vous êtes le héros, mais que je trouvais que les personnages en général n’étaient pas très développés. Je voulais donc présenter des personnages très différents, qui vivraient plus ou moins la même histoire ensemble.

Quand j’ai commencé, je ne savais pas trop comment faire ça. Depuis quelques années, j’ai développé une sorte de technique pour me retrouver dans la continuité et la cohérence de tous mes chapitres. J’apprends à mieux organiser mes idées, aussi, ce qui fait que je réussis à écrire un peu plus rapidement.

J’ai eu envie de vous présenter un peu ma technique de travail, en ce moment où je commence l’écriture du Chapitre 15 de mon histoire.

Pour chaque début de chapitre, donc, je prépare 4 paquets de feuilles. Un pour chaque personnage.

Des pages blanches, c’est beau!

Au début, j’écrivais chaque partie de chapitre l’une après l’autre, mais depuis quelques années, j’ai découvert que c’était moins décourageant d’écrire environ le tiers d’une partie, puis le tiers d’une autre, et ainsi de suite. Ça me donne l’impression que chaque personnage avance et évolue presque en même temps.

Au milieu, sur la photo, vous pouvez voir la petite feuille carrée sur laquelle je vais répertorier chaque numéro de chaque partie de mon chapitre.

À droite, vous pouvez voir la feuille sur laquelle je note quelques idées à mesure que l’histoire avance, et où je fais un petit diagramme pour chaque personnage. Ça me permet d’avoir un visuel sur la manière dont les chapitres se développent, par exemple: ok, le numéro 466 de Leïya mène soit au numéro 470, soit au numéro 473, selon le choix du lecteur.

Le papier à numéros du Chapitre 14 a bien rempli son devoir!

Vous pouvez voir sur cette photo-là le papier qui m’a servi pendant l’écriture de mon Chapitre 14. C’est important de ne pas mettre deux fois le même numéro, et de ne pas choisir deux numéros collés pour le même personnage. Il ne faudrait pas, non plus, oublier un numéro!

Pendant que j’écris, il m’arrive souvent de relire mes notes, de prendre de nouvelles notes, ou de me demander si un évènement s’est bien passé de la manière dont je m’en rappelle, ou si un des personnages a bien pensé une chose ou une autre, en réaction à telle ou telle situation. Quand j’ai des doutes, au lieu d’essayer de trouver un passage qui peut répondre à mes questions dans tout ce que j’ai écrit jusqu’à maintenant, je me laisse une petite note dans la marge, et je vérifie plus tard. Je tiens à ce que tout soit cohérent, autant que possible.

Ça a pas d’allure à quel point mon carton a pâli! Avant, il était d’un beau vert tout partout…

Vous souvenez-vous de mon carton vert sur lequel j’ai fait l’effort d’organiser mon histoire? Je vous en parlais dans mon blogue intitulé «Un fouillis utile».

J’ai récemment pris le temps de réviser ce que j’avais collé sur ce carton, et de tout réorganiser de manière plus simple et plus logique, en divisant chaque évènement selon les 10 chapitres que je crois qu’il me reste à écrire.

J’ai découvert qu’il me restait moins de choses à écrire que ce que je pensais, mais surtout, j’ai découvert que mon carton avait pâli en mautadit! Regardez à quel point il est rendu vert pâle laid… On voit bien la différence aux endroits où il y avait des petits bouts de papier collés.

Vite, je dois terminer mon histoire avant que mon carton soit encore plus défraîchi! Mon objectif plus ou moins réaliste était de la terminer pour 2024, mais peut-être que je peux réussir à le faire un peu avant… Peut-être.

De retour à Sechora

Dans mes deux derniers blogues, je vous ai parlé un peu de mon histoire de Sechora… mais sans vraiment vous en parler.

Vous savez que ce sera un livre dont vous êtes le héros, et que ça fait déjà environ 19 ans que je travaille dessus. Vous savez aussi que j’ai travaillé fort pour essayer de mieux organiser mes idées, et de réussir à travailleux mieux, et plus vite, sur cette histoire qui me tient à coeur.

Le soir du 6 Janvier, j’ai officiellement commencé à écrire le Chapitre 12 de mon histoire! J’ai écrit hier soir aussi, et j’ai hâte à mon temps d’écriture ce soir!

Mais que se passe-t-il donc, dans cette histoire? Le titre complet de l’histoire est Sechora: Les Disciples de Nacci (ce qui semble vouloir indiquer qu’il ne s’agit que de la première histoire dans une série, mais à voir le temps que ça me prend à l’écrire, je ne sais pas si la série sera bien longue!)

Sechora, c’est le nom du pays que Nacci, un démon, a décidé de venir tourmenter. Nacci a donc pris possession de tout le Nord du pays, mais aussi de l’esprit de la plupart des habitants du Nord. Il a aussi choisi 3 Disciples, qui sont des gens qui ne sont pas exactement possédés par le démon, mais qui possèdent plutôt une partie de ses pouvoirs en eux. Le Roi du Sud du pays, Ysichc, comprend que la seule manière de chasser Nacci de Sechora est de vaincre ses Disciples. Il va donc tenter d’assembler un groupe de gens courageux (et peut-être un peu fous) pour se rendre dans le Nord et trouver les Disciples de Nacci, pour ensuite les détruire. Seulement 4 personnes répondront à l’appel du Roi: Leïya, Nycolah, Ève, et Damien.

Ce dessin, inachevé et sur lequel mes 4 personnages ont a peu près tous la même face, date de plusieurs années.

Ça fait bizarre d’écrire ça! Je n’avais jamais pris la peine d’essayer de faire un petit résumé de mon histoire… C’est donc ça, en gros et en très résumé, qui va se passer dans mon futur livre dont vous êtes le héros. Je pense que l’intérêt principal de l’histoire, c’est justement le fait que c’est un livre dont vous êtes le héros, qui permet de voir une même histoire à travers les yeux de 4 personnages très différents, et de faire des choix qui peuvent influencer ce qui se passe. Ce sera donc un livre qui pourra être lu et relu plusieurs fois, et il ne se passera jamais exactement la même chose… (Autrement dit, acheter ce livre sera un très bon investissement, tsééé…!)

Mes 4 personnages, donc…

Leïya est, d’une certaine manière, la plus principale de mes 4 personnages principaux. C’est toujours sa version de chaque chapitre que je commence à écrire en premier. C’est une jeune femme avec un fort caractère, dont les parents ont été attaqués et tués quand elle était encore très jeune. Elle a appris à se battre dans l’espoir d’arriver un jour à venger ses parents.

Nycolah est un Montagnard. Il est fort, courageux, et d’humeur plutôt joyeuse et insouciante. La quête dans laquelle il s’est engagé va le mettre à l’épreuve de plusieurs manières, entre autre quand il va découvrir que son cousin est possédé par Nacci.

Ève est une Nemgelch (c’est une race qui s’apparente un peu aux elfes, dans le Seigneur des Anneaux.) Elle a toujours cru que les Nemgelch étaient supérieurs aux humains, mais en se mêlant à eux, elle va découvrir que ce n’est pas exactement le cas. Elle est sensible et fragile, mais elle devra apprendre à faire preuve de courage.

Damien est un Mage de la Vallée de Baldar. Tout le monde à Sechora craint les Mages, et les déteste. Damien déteste aussi les Mages, parce qu’il a été banni de leur Vallée pour une raison qu’il ne comprend pas. Il va passer une bonne partie de l’histoire à se demander pourquoi il a accepté de se joindre aux autres pour cette quête, lui qui ne s’intéresse pas à grand-chose et ne se préoccupe jamais de rien.

Voici un dessin plus récent, dans un style différent! Dans l’ordre: Ève, Nycolah, Leïya, et Damien.

Voilà donc un bon résumé de cette histoire fabuleuse, que je vais réussir à terminer un jour, pour pouvoir la partager avec vous!

Le début de chaque histoire (et de chaque chapitre d’histoire) c’est une feuille blanche (avec des lignes bleues, et une ligne rose sur le côté…)